Le suivi somatique des patients souffrant de pathologies mentales pose problème en France. Ces personnes présentent un risque cardiovasculaire accru, notamment du fait de l’utilisation de psychotropes. A ce titre, un groupe d’experts français a publié de nouvelles recommandations en 2009 dans l’Encéphale intitulées Élaboration de recommandations pour le suivi somatique des patients atteints de pathologie mentale sévère. Elles fournissent un certain nombre de clés pour l’initiation et le suivi du traitement antipsychotique : identifier les facteurs de risque cardiovasculaire, modifiables ou non, renseigner l’histoire médicale personnelle et familiale du patient, mesurer le poids, la taille, l’indice de masse corporelle, le tour de taille (adiposité viscérale) et la pression artérielle. Réaliser une glycémie et un bilan lipidique à jeun puis, éventuellement, un électrocardiogramme. Ensuite, en cas de prise pondérale égale ou supérieure à 7%, un changement de l'antipsychotique par un autre moins délétère sur le plan métabolique doit être envisagé en tenant compte de la balance bénéfice/risque.
Des recommandations françaises récentes
Publié le 23/10/2009
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Source : Le Généraliste: 2502
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