La résonance magnétique nucléaire ne présente aucun risque biologique à long terme, même en cas d’exposition répétée.
Néanmoins, les différents composants d’une IRM pris séparément, le champ magnétique, les gradients, les impulsions de radiofréquence ou les électrodes par exemple, peuvent être à l’origine d’effets secondaires. Les grandes séries publiées chez des patients porteurs de stimulateurs cardiaques non compatibles avec l’IRM ne révèlent pas d’accidents ni d’incidents significatifs dans des conditions de sécurité optimales. Néanmoins, des accidents potentiellement graves sont rapportés.
Jusqu’à une période très récente, le port d’une prothèse cardiaque rendait impossible l’IRM, du fait des interactions potentiellement délétères des champs magnétiques et des ondes de radiofréquence. Il en résultait une perte de chance pour le patient.
Désormais, il existe une gamme complète de défibrillateurs et de pacemakers « IRM-compatibles », ainsi que des services pour vérifier cette compatibilité et optimiser le suivi post-IRM. Les prothèses cardiaques de la gamme Ilivia bénéficient d’une technologie exclusive. Actuellement lorsqu'un patient porteur d'une prothèse cardiaque subit un examen IRM, le cardiologue doit programmer sa prothèse cardiaque dans un mode spécifique qui réduit temporairement la fonctionnalité de la prothèse cardiaque jusqu'à la fin de l'examen. Ensuite, il faut désactiver le mode IRM de la prothèse cardiaque pour que le patient bénéficie à nouveau de l'ensemble des avantages thérapeutiques de son appareillage.
Les nouveaux appareils proposés par Biotronik permettent au cardiologue d'activer une fenêtre spéciale, d'une durée maximale de 14 jours, afin de conserver toutes les fonctionnalités de la prothèse cardiaque jusqu'à ce que le patient subisse l'examen. Au moment de l'examen, la prothèse cardiaque commute automatiquement en mode IRM. Une fois l'examen terminé, toutes les fonctionnalités de la prothèse cardiaque sont restaurées automatiquement, sans intervention du cardiologue. Peu après l’IRM, le cardiologue reçoit un rapport complet par télétransmission.
Il s’agit d’une innovation justifiée par le nombre de pacemakers posés, mais aussi par les besoins en IRM. En effet, 70 % des patients équipés d’un pacemaker sont confrontés un jour ou l’autre au besoin de passer un IRM, et donc auparavant à une contre-indication.
Conférence de presse organisé par Biotronik
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