Outre la composante vasculaire, la physiopathologie de la rosacée implique d’autres mécanismes plus complexes : anomalies de l’immunité innée avec production importante de médiateurs favorisant l’inflammation, avec exacerbation des réponses inflammatoires aux stimuli de l’environnement (bactéries, parasites…) et implication de Demodex folliculorum (rôle probablement indirect) via les bactéries qu’il héberge (notamment Bacillus oleronius). Parallèlement à ces nouvelles données, de nouveaux traitements sont actuellement disponibles. Le tartrate de brimonidine, agoniste des récepteurs alpha2-adrénergiques, agit localement en réduisant l’érythème associé à la rosacée, par vasoconstriction directe. L’ivermectine, macrolide antiparasitaire à action anti-inflammatoire, est efficace sur les signes fonctionnels (prurit, sécheresse de la peau) et les lésions inflammatoires de la rosacée. L’ivermectine possède une action-inflammatoire par inhibition du TNF-alpha et de l’IL-1b et augmentation de la production d’IL-10 (anti-inflammatoire). La dose recommandée est une application quotidienne, pendant 4 mois maximum (traitement initial).
Rosacée
Des progrès thérapeutiques Abonné
Publié le 17/12/2015
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9459
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