Des précisions historiques

Publié le 27/05/2001

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A la suite du portrait paru sous le titre « Le clinicien de la condition humaine » (« le Quotidien » du 11 avril), le Pr Bernard Metz souhaite préciser deux points historiques :
- « Dans la résistance, je n'ai pas veillé à " éviter que les membres des réseaux soient placés au contact direct de l'Organisation de résistance armée (ORA), ce qui les eût exposés, par la suite, à des dangers " ; en effet, le réseau FFC" Martial " était, dès ses origines, affilié à ce qui est devenu l'ORA. De fait, la règle du réseau" Martial ",comme de tous les réseaux de résistance, était d'éviter tout échange d'information avec les membres supposés ou connus d'autres réseaux, ceci pour bénéficier au maximum de la sécurité par cloisonnement. Un autre motif non négligeable était celui des risques liés à la rivalité des réseaux dont les circonstances de l'arrestation de Jean Moulin ont permis de mesurer la gravité. Par rapport à l'ORA, les relations n'avaient lieu qu'au niveau des chefs de réseau et, subsidiairement, au niveau des responsables régionaux ou inter-régionaux. »
- « Sans doute mon ami le Pr Jean Scherrer m'a-t-il qualifié d'" inventeur de l'ergonomie à la française ", pour résumer la part que j'ai prise, de 1956 à 1963, à la propagation du terme ergonomie dans les pays de langue française dans les milieux concernés par les sciences appliquées au travail humain. Mais, de plus en plus, le terme voisin" ergonomie des pays francophones ", ou même " ergonomie francophone ", désigne les ouvertures de l'ergonomie intervenues sous les influences d'Alain Wisner en France, de Jean Faverge en Belgique et de Paule Rey en Suisse, quant aux exigences des interventions ergonomiques (...). Bien qu'ayant été tout à fait favorable à cette évolution, je ne suis pas l'un de ceux qui en ont pris l'initiative, ni élaboré les modes de pensée. »