« EN PREMIER LIEU, le Dr Favre a fait appel du jugement du conseil régional de l'Ordre de Poitou-Charente, de sorte que ce jugement n'est pas définitif, et qu'il bénéficie donc de la présomption d'innocence.
Sur le fond du dossier, le Dr Favre n'a fait que recevoir des confidences, ce qui veut dire qu'il n'a jamais pris l'initiative de contacter des gens et, par ailleurs, ces confidences lui ont été confiées par des personnes qui étaient ses patients.
Il y a été attentif par réflexe et devoir de médecin. Cette attention est aujourd'hui retournée contre lui comme elle pourrait l'être à l'égard de tout médecin, auteur d'un signalement ou ayant informé une victime en détresse de ses droits.
Le témoignage qui lui est enfin reproché n'a eu d'autre objet que d'attester l'honorabilité d'un plaignant que le Dr Fouchard accusait d'avoir déposé plainte contre lui pour agressions sexuelles au seul motif qu'il lui aurait refusé un certificat médical de complaisance.
Ce témoignage adressé au médecin enquêteur désigné par le conseil régional de l'Ordre des médecins des Pays de la Loire excluait de par son caractère de confidentialité toute publicité intempestive. Il n'était pas adressé à n'importe qui, mais à une autorité compétente apte à l'apprécier pour ce qu'il était, à savoir l'expression d'une conviction personnelle exempte de toute allégation de faits matériels qui se seraient par la suite révélés inexacts.
Et il n'a pas eu d'autre poids que celui d'un signalement dans le lourd dossier instruit des années durant par le Conseil de l'Ordre des médecins des Pays de la Loire, et dans l'ordre judiciaire, par le parquet de Laval, le juge d'instruction de Laval, la chambre de l'instruction de la cour d'Angers et, enfin, la cour d'assises de Mayenne, autant de juridictions stigmatisées dans les médias par le Dr Fouchard qui reste cependant taisant au sujet de son recours contre le service public de la justice.
A défaut, il s'en prend donc aujourd'hui aux malheureux plaignants, que son manque de considération à leur égard n'empêche certes pas d'être en souffrance, et au Dr Favre, accusé quant à lui d'assistance à personne en danger. »
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