Plusieurs centaines de personnes, dont des personnalités politiques, se sont rassemblées samedi devant la maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis), dont l’avenir est selon eux menacé dans le cadre des restructurations hospitalières.
Les manifestants, qui étaient 650 selon la police, ont été rejoints notamment par les candidats à l’élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et Eva Joly (EELV), ainsi que par le premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, ou le candidat aux primaires socialistes Arnaud Montebourg. Ils ont réclamé la mise en œuvre de travaux d’agrandissement, un projet qui attend le feu vert de l’agence régionale de la santé (ARS) d’Ile-de-France.
« Ce sont de belles luttes, il s’agit de la naissance d’enfants et c’est là qu’on voit la bêtise d’un tel système qui touche même à ça. Les gens en comprennent l’importance et veulent le préserver », a déclaré Jean-Luc Mélenchon. « On veut faire de la santé un marché, appliquer des critères de rentabilité à des questions humaines ; ici, la qualité de cette équipe exceptionnelle ne compte pas, ce n’est pas tolérable », a pour sa part déclaré Eva Joly.
Pour la direction générale de l’ARS, « les inquiétudes ne sont pas fondées » : « Il n’y a aucune remise en question de l’avenir de cette maternité ni même de sa reconstruction, sa philosophie n’est absolument pas remise en cause. Nous souhaitons simplement faire en sorte que cette maternité travaille davantage avec les établissements de son environnement pour offrir à ces médecins une attractivité professionnelle plus forte. »
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