Infirmières Les délégations de compétences afin de répondre à la crise démographique sont en train de se multiplier. Les infirmiers sont les premiers bénéficiaires de cette nouvelle situation, à condition de s’engager dans des formations exigeantes. En témoignent les avis que vient de rendre la Haute Autorité de santé (HAS) sur ce sujet. Sous réserve de plusieurs ajouts mineurs, « la réalisation d’un bilan urodynamique par une infirmière experte en lieu d’un médecin » est ainsi autorisée selon les termes de la lettre adressée au directeur général de l’agence régionale de santé Haute-Normandie. La prescription relève de la responsabilité du médecin. L’accord des patients doit être sollicité et tracé. Un certain nombre de contre-indications devront être respectées. Des indicateurs permettront de mesurer le temps médical gagné grâce à cette coopération interprofessionnelle. La satisfaction de l’infirmière déléguée sera par ailleurs évaluée.
Le cas spécifique du Chu de Poitiers
Autre exemple, une expérience est menée au Chu de Poitiers sur les conditions de réalisation d’une échographie cardiaque de niveau 1 par un technicien. Dans ce cas, des précisions concernant la rédaction du protocole sont demandées. L’examen est en effet prescrit pour évaluer la fonction ventriculaire gauche. Mais la description de l’acte ne serait pas encore clairement détaillée. Enfin, l’interprétation de l’examen serait toujours assurée par le cardiologue. La HAS propose là un accompagnement spécifique pour la rédaction d’une nouvelle version du protocole. Ce n’est là qu’un début.
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