Le tribunal des affaires sanitaires et sociales (TASS) de Brest rendra sa décision concernant le sort de quatre matelassières, victimes de l'amiante, le 3 décembre. Ces femmes, ainsi qu'un homme, atteints à divers degrés d'asbestose, ont confectionné pendant des années, sans aucune protection, des matelas d'amiante servant à isoler les tuyauteries, chaudières et systèmes de propulsion des navires de guerre et de la marine marchande.
Lors de l'audience, leur avocat, Me Michel Ledoux, a réclamé une indemnisation majorée des victimes, proportionnelle à leur souffrance. « Bien que leur maladie professionnelle ait été reconnue, elles ne perçoivent aujourd'hui que des rentes dérisoires » (entre 500 et 1 000 F par mois), a-t-il déploré. L'avocat a également réclamé la reconnaissance de la « faute inexcusable » de l'employeur auquel elles sont opposées, la société Isotherma, spécialisée comme beaucoup d'autres dans les années cinquante, soixante et soixante-dix dans la confection de revêtements calorifuges.
Des matelassières victimes de l'amiante devant la justice
Publié le 09/10/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6985
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