Le cabinet des curiosités
Au tableau d'honneur publié par « l'Illustration » pendant la guerre de 1914-1918.
Le brancardier Charles Le Merre de Pas (201e d'infanterie) : « S'étant dévoué pour aller relever, en pleine action, des blessés en avant de nos lignes, a été frappé mortellement d'une balle au moment où il revenait portant un blessé sur le dos. »
Le médecin aide-major Emile Contet (59e d'artillerie):
« A fait preuve, en maintes circonstances, du plus beau courage et du plus grand sang-froid, notamment le 14 septembre 1914, où il a pansé sur place, sous un feu violent d'artillerie, quatre servants blessés à leur pièce ; a reçu lui-même deux blessures au cours de cette opération. Le 13 février, étant aux tranchées de première ligne, a donné sur place les premiers soins à un officier blessé à ses côtés. »(photo dr) Le pharmacien auxiliaire André Merlin (artillerie d'une division coloniale)
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« N'a cessé de faire preuve de dévouement et de mépris du danger. Chargé d'aller recueillir des blessés, le 5 septembre 1914, a pénétré dans une ville, bien qu'averti que les Allemands en avaient commencé l'occupation. S'est acquitté de sa mission, a ramené ses blessés en essuyant le feu de l'ennemi. »(photo dr) Le sapeur-mineur Daniel Mercier, brancardier à la compagnie 15/12 du 7e génie
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« Est allé seul, sous un feu très violent d'artillerie, rechercher des camarades très grièvement blessés. »(photo dr)
Le médecin aide-major de 2e classe Bobeau (chef de service au 4e d'artillerie lourde):
« Atteint par l'explosion d'un obus de gros calibre, le 21 septembre 1914, alors qu'il évacuait des blessés dans un village soumis à un bombardement violent de l'artillerie lourde allemande, a néanmoins continué et réussi le sauvetage de tous les blessés. N'a consenti à se laisser évacuer que lorsqu'il fut incapable de tout effort, six semaines après avoir été blessé. Les complications consécutives de cette blessure ont mis sa vie en danger et imposent sa mise sa mise à la retraite d'office. »(photo DR)
Le médecin-major de 2e classe Louis Rolland (chef de service au 364e d'infanterie):
« A fait preuve depuis le début de la campagne du plus grand dévouement et du plus complet esprit de sacrifice. A assuré son service, le 19 mars, sous un bombardement des plus violents avec un sang-froid qui a fait l'admiration de tous. »(photo DR) Le médecin auxiliaire Coutaud (compagnie du génie de la 19e division d'infanterie)
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« Le 5 octobre 1914, a, sous une rafale d'artillerie, quitté un abri pour aller soigner un blessé qui venait de tomber ; a été immédiatement atteint assez grièvement de cinq balles. »
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