> Enfants
° « (R)éveillez-vous au goût ! », tel est le slogan de la Semaine du goût 2005, du 10 au 16 octobre. Organisée à l'initiative de la Collective du sucre, avec plusieurs partenaires et des centaines de professionnels, elle comprendra des leçons de goût dans les écoles pour les élèves de CM1 et CM2 et de nombreuses animations un peu partout en France. Et pour organiser des jeux autour du goût avec les enfants, les fiches Récrés du goût seront téléchargeables sur le site Internet de la Semaine du goût.
° Les légumes sont en vedette dans un livre très amusant signé Philippe Bertrand, illustrateur qui est désormais aussi auteur. « La bataille des légumes » met en scène des ennemis jurés, les légumes longs et les légumes ronds. Artichauts patibulaires, asperges au regard vengeur, radis intégristes, oignons dépressifs, patates de combat, potirons bagarreurs..., la bataille sera rude jusqu'à ce que les champignons constituent une force d'interposition. Pas de leçon de nutrition mais une métaphore sur la guerre et les préjugés toujours cocasse grâce au récit plein d'humour, aux jeux sur la langue imaginatifs et drôles et aux dessins très animés. A partir de 7-8 ans.
° Dans la catégorie documentaire, un album séduira à partir de 9-10 ans et jusqu'aux adultes. « Petite histoire des nourritures » est signé par Sylvie Baussier, qui a déjà conté dans la même collection, « Petites histoires des hommes », les langues, le temps, les écritures, les religions et la guerre et la paix. Elle explique, dans un texte dense et sans concession à la vulgarisation, à quoi sert la nourriture pour le corps mais aussi les plaisirs qu'on en retire, les symboles qu'elle recouvre et les problèmes de ceux qui ne peuvent pas manger à leur faim. Soit quatre grandes parties : « Manger pour vivre », « Vive la gourmandise ! », « La nourriture est un partage », « Obésité ici et faim là-bas ? ». Les repas préhistoriques, les gourmandises du Moyen Age, le chemin de la pomme de terre du Pérou à la friteuse, les différents goûts, le lait maternel, le rythme des repas, les façons de manger, l'obésité... : les approches sont multiples, historique, sociologique, scientifique... et littéraire (chaque double page comprend une citation). Michelle Daufresne utilise toutes les ressources de la peinture et du collage pour illustrer chaque sujet avec beaucoup d'imagination et de références (les originaux sont exposés à la galerie l'Art à la page, à Paris).
Semaine du goût : www.legout.com.
« La Bataille des légumes », Naïve, 16,5 x 20 cm, relié, 64 pages, 13,90 euros.
« Petite histoire des nourritures », coll. « Petites histoires des hommes », 19,5 x 28,5 cm, 80 pages, 18 euros.
Les fées ont la cote
On peut ne pas aimer le graphisme à la manga japonais - du à des créateurs italiens -, on ne peut nier le succès de « Winx Club », l'histoire de cinq filles qui suivent les cours d'une école de fées et doivent affronter leurs rivales de l'école des sorcières. « Winx Club », c'est d'abord une série d'animation diffusée sur France 3 (le samedi à 7 h 55). C'est ensuite un magazine, « Witch », très apprécié des lectrices de 8 à 14 ans. C'est enfin de très nombreux produits dérivés, qui suscitent le même enthousiasme : poupées et jouets divers (Mattel), livres et romans (Hachette), vêtements, cartables et trousses (Lansay)... Parmi les nouveautés de la rentrée, citons le jeu « W.I.T.C.H. » pour Game Boy Advance, dans lequel le joueur incarne tour à tour les cinq héroïnes, qui doivent protéger la galaxie du maléfique Phobos (8-12 ans, 35 euros). Et en décembre, arriveront chez Berchet des accessoires pour séduire les 6-11 ans : coffret Spa Institut, album à secrets, ensemble pour créer des bijoux...
Les poupons du musée
Un poupon est une poupée représentant un bébé encore au berceau. Un baigneur est un poupon réalisé dans une matière permettant de le baigner (porcelaine autrefois, puis celluloïd, caoutchouc et matières plastiques). Un bébé était autrefois une poupée représentant un enfant de 3 à 12 ans ; aujourd'hui c'est un poupon. On les retrouve, en compagnie de poupards (poupée semi-articulée en carton bouilli représentant un enfant en bas âge) et de nouveaux-nés (bébé de moins d'un mois) dans la nouvelle exposition du musée de la Poupée : « Dodo l'enfant do » (jusqu'au 15 janvier). Une centaine de poupons y sont présentés avec mobilier, accessoires, vêtements et illustrations qui évoquent le quotidien des tout petits. Le mercredi, après la visite, les 3-10 ans pourront écouter des histoires ou des contes. Et des ateliers seront proposés lors des vacances scolaires aux 6-12 ans, pour réaliser des marionnettes à doigts. On peut gagner une entrée gratuite et une affiche de l'exposition avec un concours ouvert jusqu'à 12 ans qui récompensera ainsi les trois meilleures photos de l'enfant avec son bébé.
Musée de la Poupée, Impasse Berthaud, 75003 Paris, tél. 01.42.72.73.11, www.museedelapoupeeparis.com.
Dim, Dam et Doum sont partout
Créatrice de meubles et de jouets, mère de jeunes enfants, Katherine Roumanoff a eu envie de mettre en images la vie des tout petits. Elle a créé trois personnages souriants et espiègles, des chenilles nommées Dim, Dam et Doum, qui habitent avec leurs parents, des papillons, dans un champ de fleurs aux couleurs de bonbons acidulés. Les 1-4 ans ont pu les découvrir en dessins animés sur les chaînes jeunesses du câble, en DVD et sous forme de peluches. Les voici dans toutes sortes de livres, 18 titres édités par Magnard Jeunesse : petits albums cartonnés aux coins arrondis et aux pages lavables (4,70 euros), albums tout carton avec une poignée (4,50 euros), livres de bain (6,50 euros), livre-toise ou livre-frise pour décorer sa chambre (7 euros), albums CD (11,50 euros). Et encore un cédérom pour les 2-4 ans, avec des activités ludiques et éducatives et des chansons (29,90 euros, distribution Hachette Multimédia).
Les trois chenilles sont aussi la vedette d'un spectacle musical de 35 minutes pour les 2-5 ans, « Dim, Dam, Doum et le petit roi », présenté à Paris, au théâtre Fontaine, à partir du 16 octobre (location au 01.48.74.74.40, www.theatrefontaine.com).
L'imagination au pouvoir
Giovanni est si distrait que quand il va se promener, et malgré les recommandations d'une mère très inquiète, il perd sa main, puis son bras et encore son pied. Gianni Rodari, considéré comme le meilleur auteur italien pour la jeunesse (il est mort en 1980), a imaginé cette fable ( « La Promenade d'un distrait ») dans laquelle tous les enfants pourront reconnaître leurs moments de rêverie, de distraction. Aussi amusante soit-elle, elle ne serait rien sans les magnifiques illustrations de Beatrice Alemagna, créations à part entière mêlant dessin, peinture et collage. Elles entraînent dans un monde imaginaire et pourtant réel, à la manière de Pinocchio. Le grand album est accompagné d'un DVD de 7 mn, un film d'animation réalisé par Beatrice Alemagna sur des musiques de René Aubry et des Têtes Raides.
« La Promenade d'un distrait », Seuil jeunesse, 21 x 23 cm, 32 pages et 1 DVD, 19 euros.
Et aussi
Cinéma : pour les plus petits, « Les Trois Moines et autres histoires » : des courts métrages d'animation venus de Chine (45 mn).
Théâtre : à partir de 4 ans, « Pinocchio », dans une libre adaptation avec trois comédiens, des marionnettes et des chansons, à Kiron Espace (10, rue de La Vacquerie, 75011 Paris, tél. 01.44.64.11.50), jusqu'au 7 décembre.
Concours : tous les moins de 16 ans peuvent participer au concours des jeunes écrivains de « Je bouquine » ; ils sont invités à terminer une nouvelle de Didier Van Cauwelaert qu'ils trouveront dans le numéro d'octobre du magazine ( www.okapi-jebouquine.com).
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature