L’art sacré du Tibet au jour le jour
Ce n’est pas un livre mais un almanach d’art et de réflexion. Pour donner un peu de spiritualité à un pan de mur, voici, en grand format (42 cm x 60 cm), le « Calendrier d’art tibétain 2011 ». Il présente, pour chaque mois, une reproduction en couleur de thangkas et de mandalas anciens, avec des commentaires, tant d’un point de vue artistique que religieux, regroupés à la fin du calendrier. ( Médicis, 13 p., 35,50 euros).
Profession : décorateur d’intérieurs
Réalisé pour célébrer les 40 ans de sa maison, l’album « Inédits Alberto Pinto » présente les créations de ce grand nom de la haute décoration d’intérieur, parmi les plus spectaculaires et les plus diverses. Les très belles photographies, commentées par Julien Morel, dévoilent les multiples facettes de son vocabulaire décoratif. Et l’on est surpris de découvrir comment chaque intérieur dévoilé, privé ou public, nous entraîne dans un univers très particulier. (Flammarion, 256 p., 65 euros).
S’il est assez peu connu du grand public, il n’en a pas moins réalisé, entre autres, les plus beaux hôtels du monde. Il a les palaces comme territoire. « Pierre-Yves Rochon Architecte d’intérieur », nous invite à y séjourner. Sous-titré « Les secrets du décor juste », ce bel album instruit sur l’art de la mise en scène, sur le travail de recherche en vue du confort absolu et sur les exercices de styles qu’il convient de pratiquer pour trouver la note juste. Un kaléidoscope d’ambiances et d’harmonies suivi d’un carnet d’adresses pour y puiser idées et conseils. (Flammarion, 256 p., 65 euros).
Aventuriers de l’extrême
Le tandem des frères Olivier et Patrick Poivre d’Arvor continue de fonctionner à merveille, en choisissant des sujets qui nous sortent de notre ordinaire. Sous le titre « Jusqu’au bout de leurs rêves », ils évoquent le parcours d’aventuriers célèbres qui sont allés au bout d’eux-mêmes, ont sacrifié leur vie pour leur rêve. De David Livingstone, mort en 1843, à Nicolas Bouvier, disparu en 1998, ils sont ainsi 30 hommes et femmes (seulement 6) à nous rappeler que l’être humain est aussi fait de détermination, de courage, de volonté et d’inconscience. Des vies rêvées de rêveurs éveillés parfaitement illustrées. (Place des Victoires, 240 p., 29,95 euros).
Autres regards sur l’Histoire
1515, Marignan... Au-delà des faits rabâchés, Jean-Pierre Guéno renouvelle l’approche de l’Histoire de France et nous offre, dans un album très abondamment illustré, « les Diamants de l’Histoire ». Autrement dit, 100 documents exceptionnels, des trésors d’archives – pièce à conviction, manuscrit, gravure, objet, photographie – qui donnent à l’instant historique la part de vie qui le rend inoubliable. Les faits les plus connus, recensés dans les manuels scolaires, y sont présentés sous leur jour le plus émouvant. ( Jacob-Duvernet, 200 p., 29,90 euros).
Astucieux et amusant, « les Grandes Énigmes de l’Histoire de France » revisite certains grands mystères du passé – le vase de Soissons, le trésor des Templiers, le secret de l’éternité, le Masque de fer, la bête du Gévaudan, etc.. L’album fera le bonheur, comme l’ouvrage précédent, des jeunes comme des adultes curieux. Sa présentation en fait la valeur qui, outre 400 illustrations en couleurs, inclut une cinquantaine de documents inédits et fac-similés (Larousse, 128 p., 29,90 euros).
Dans « Au temps des comptoirs », Philippe Chalmin et Alessandro Giraudo invitent à suivre les périples des marchands à la conquête du monde. Ils nous font ainsi voyager de la Méditerranée à l’Atlantique et en Europe, puis vers le Pacifique et l’Asie, jusqu’aux Amériques et en Afrique. Le voyage, appuyé de reproductions d’époque, est aussi dans le temps, et l’on suit ainsi avec intérêt le parcours du pouvoir économique et politique. (François Bourin éditeur, 204 p., 39 euros).
Deux sur le piano
L’un fait de la cuisine, l’autre de la musique. Complices dans la vie et dans le goût de l’harmonie, ils se sont prêtés à la réalisation d’un bel album intitulé « Bande originale ». Le chef 3 étoiles Pierre Gagnaire, qui dirige 10 restaurants dans le monde, et le musicien canadien Chilly Gonzales, pianiste de formation et qui a sorti des albums de jazz, hip-hop ou électro déjanté, présentent 175 recettes à confectionner en écoutant le disque d’une heure de musique inclus. Ces recettes, très variées, sont « simplissimes » et courent du matin au souper avec même des assortiments de sandwichs, soupes, cocktails ou bouchées. (Flammarion, 192 p., 49 euros).
Monet et le Douanier Rousseau
Historien de l’art et romancier, Pascal Bonafoux présente dans « Monet, peintre de l’eau », une approche inédite sur le motif qui a inspiré toute l’œuvre du peintre. En confrontant, de page en page, les toiles réalisées à plusieurs années d’écart, il montre comment Monet a abandonné une eau qui reflète pour en inventer une autre où reflets et transparences convoquent des apparitions ; comment il a conduit la peinture de la représentation à la lisière de l’abstraction. Une analyse pertinente appuyée par des propos de l’artiste (éditions du Chêne, 175 p., 29,90 euros).
Le centenaire de la mort du Douanier Rousseau est l’occasion d’une réédition importante : « le Monde du Douanier Rousseau » par Yann le Pichon. Il s’agit d’une nouvelle édition (la première, qui date de 1981, est épuisée) avec des tableaux inédits, une nouvelle mise en page et des textes que l’auteur a revus et enrichis de ses recherches plus approfondies. Qui l’ont conduit à démontrer que le peintre est l’un des principaux parrains des trois grands mouvements de l’art moderne : le surréalisme, le cubisme, et, bien entendu, l’art naïf. (CNRS éditions, 320 p., 49 euros).
Vous avez dit « dessins » ?
Cent ans après que le romancier américain Edgar Rice Burroughs a créé le personnage de Tarzan (en 1912), Guy Deluchey s’est demandé si le 7e art, la télévision et la BD ont su rester fidèles au héros d’origine. Le résultat est « Moi, Tarzan. Mémoires de l’homme-singe », un très agréable ouvrage haut en couleurs qui retrace non seulement l’épopée foisonnante des images que Tarzan a suscitées (43 films et 57 séries télévisées) mais aussi la forêt vierge des 500 émissions de radio et des 12 000 bandes dessinées et illustrées pour enfants qu’il a inspirés. (Seuil, 288 p., 39 euros).
Il s’appelle Jean-Luc Leguay et il est enlumineur, il peint comme à l’époque médiévale. Pour lui, l’art de l’ornement traditionnel est un chemin qui mène à la connaissance. Il a réalisé ce « Mutus Liber. Initiation », un « livre muet de l’initiation », qui réunit 60 enluminures, sans discours ni explication, ouvrant aux lecteurs les chemins de la contemplation. Ici le silence, grâce à l’enluminure, redevient parole primordiale. À méditer, à décrypter ou à contempler pour le simple bonheur des yeux. (Dervy, 72 p., 65 euros).
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