Chantre du tout électrique, Renault annonce une Clio 94 g dotée de la technologie double embrayage (EDC) pour la fin de l’année. Mais joue aussi la carte « fun » avec la Wind et la Mégane cabriolet CC. Peugeot, qui fête ses deux siècles d’existence, annonce une nouvelle génération de Diesel start and stop (e HDI), une 3008 Hybrid 4 Diesel pour l’an prochain et, dans l’immédiat, un coupé RCZ, prélude à un retour en fanfare dans le haut de gamme (Concept 5). Citroën achève sa révolution culturelle avec le High Rider et la C0, pendant de l’Ion chez Peugeot. Faites avec nous le tour du propriétaire.
* Renault Mégane CC
Aux côtés du petit roadster compact Wind (3,83 m) deux places à toit rigide, Renault décline une version coupé-cabriolet de la Mégane destinée à concurrencer la Peugeot 308 CC, l’Opel Astra Twin Top et la Volkswagen Eos. Cette Mégane aux lignes très épurées bénéficie, comme sa devancière, d’un toit vitré rétractable en 20 secondes, d’un coupe-vent fixe, d’arceaux de sécurité pyrotechniques dé ployables en cas de retournement et de feux arrière LED. Elle sera disponible avec six motorisations, trois essence (110 à 140 ch) et trois Diesel (110 à 160 ch), boîte mécanique ou double embrayage (EDC)
*Renault Dacia Duster
Dans l’esprit, le Duster se veut le digne héritier de la Lada Niva, qui participa largement à la démocratisation du 4X4 en France. C’est, aux dires même de Renault, le seul vrai 4X4 vendu au prix d’une citadine. Commercialisé au printemps prochain, il offrira trois modes de fonctionnement : automatique, lock (4X4) et route (4X2), des motorisations dCi 85 ou 110 ch, 1,6 l 110 ch essence, elles-mêmes associées à des boîtes mécaniques 5 ou 6.
Avec le Duster 4X4 et sa petite sur, la Sandero Stepway (4X2), le couple Renault Dacia maintient son leadership sur le marché du loisir « low cost ». Relativement compact (4,31 m), léger, 1 160 kg (4X2), 1 250 kg (4X4), affublé d’une garde au sol de 210 mm, le Duster hérite de la planche de bord de la Sandero. L’intérieur est certes moins chatoyant que celui de la plupart des SUV ou des « cross over » actuels, mais la garantie (3 ans ou 100 000 km) et les prix ultracompétitifs font passer la pilule. Prix à partir de 11 900 (4X2, boîte 5) et 13 900 euros (4X4, boîte 6).
* Citroën High Rider
Sous les traits de ce concept car, on devine la silhouette de la DS4. À l’instar de la DS3, la future vedette du prochain Mondial de Paris opte pour un parti-pris stylistique fort, signature de la ligne DS. Ce coupé aux lignes superbes confirme une fois de plus l’influence du patron du design, Jean-Pierre Ploué, artisan de la renaissance de Citroën.
* Citroën DS3 Racing
Avec la DS3 Racing, on entre de plain pied dans le monde du sport. Produite à 1 000 exemplaires, cette version typée de la DS3 affiche 200 ch. Le moteur, dont le développement (ainsi que le châssis) a été confié à la cellule sport de Citroën, n’est autre que le 1,6 l THP. Les voies avant et arrière, les amortisseurs, la direction affermie et les freins (étriers à quatre pistons, disques ventilés à l’avant et à l’arrière) ont fait l’objet de soins particuliers. Comme il se doit pour ce genre de véhicule, l’ESP (contrôle de la trajectoire) est déconnectable. Commercialisation à l’automne. Prix estimé : environ 25 000 euros.
* Peugeot Concept 5
Nul besoin de lire dans le marc de café pour deviner que sous la robe du Concept 5 se cache la 508, laquelle sera dévoilée dans sa livrée définitive lors du Mondial de Paris. Cette berline et son dérivé SW (break) sont les héritières de la 407 (rebaptisée 408 en Chine en version trois volumes) et de feu la 607. Le concept 5 et le SR-1 cabriolet, traduisent l’évolution souhaitée par Peugeot en termes de design. Bonne nouvelle, Peugeot n’a donc pas abdiqué toute ambition dans le haut de gamme, actuellement chasse gardée des Allemands. Technologie Hybrid 4, 200 ch, 99 g de C0 2, zéro émission en mode électrique, la 508 colle à son époque et donne le signal d’une offensive qui donnera naissance à 14 nouveaux modèles d’ici 2012.
* Peugeot coupé RCZ
Élu plus belle voiture de l’année avant même d’avoir été commercialisée ! Voilà qui n’est pas banal. Le RCZ, clone tardif de l’Audi TT, va permettre à Peugeot de se positionner dans le marché du coupé, qui fut jadis, avec le cabriolet, son vaisseau Amiral. Ce retour au premier plan devrait satisfaire les amoureux de belles « caisses ». Car le coupé 407 n’a pas fait oublier, loin s’en faut, le coupé 406, façonné par Pininfarina. Musclé, tonique, agressif, un brin ostentatoire respire, le RCZ la modernité.
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