Une protéine déjà connue, HBPB (human phosphate binding protein), vient de montrer des propriétés inhibitrices sur la réplication du VIH. Le mérite de la découverte en revient à des équipes françaises de Strasbourg (Olivier Rohr et Christian Schwartz) et de Marseille (Éric Chabrière et Didier Raoult). Il s’agit pour l’instant de données in vitro. Mais ces résultats montrent que la nouvelle voie d’inhibition du virus n’est pas ciblée par les traitements actuels. Le traitement serait efficace tant sur les souches classiques de VIH que sur celles résistantes à l’AZT. En outre, les premiers tests de toxicité suggèrent une bonne tolérance.
Les scientifiques français précisent que le passage chez l’humain ne pourra se faire avant plusieurs années. Il faudra avant d’y parvenir mieux comprendre le mécanisme de l’inhibition et réaliser des études in vivo chez l’animal.
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