DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE
TIMELESS WOMEN (« Armées contre le temps » en français) est une étude internationale sur le vécu de l'ostéoporose, réalisée à l'initiative de l'IOF (International Osteoporosis Foundation) et de la MWIA (Association internationale des femmes médecins) avec le soutien des Laboratoires Novartis dans cinq pays (France, Allemagne, Suisse, Grande-Bretagne et Mexique).
En France, 100 médecins et 200 femmes chez qui une ostéoporose a été diagnostiquée y ont participé. Alors que, traditionnellement, les femmes ostéoporotiques sont perçues comme des femmes âgées, fragiles et vulnérables, 84% des femmes de l'enquête ont une vie active et pratiquent une activité physique mensuelle telle que la marche, le jogging ou la danse. La principale crainte de 52 % d'entre elles est de devenir dépendante d'autrui. Le point de vue des femmes diffère de celui des praticiens qui les soignent. Alors que 94 % des femmes ne veulent pas que leur ostéoporose les empêche de vivre pleinement, 63 % des médecins pensent que l'ostéoporose a un impact négatif sur leur perspective de vie. Et, alors que 87 % des femmes se perçoivent comme actives, 58 % des médecins pensent qu'elles ne le sont pas.
Cette divergence d'opinion existe aussi quant à leur observance au traitement. Les médecins estiment que seulement 35 % des femmes ne prennent pas régulièrement leur traitement. En fait, 72 % des femmes interrogées admettent avoir oublié accidentellement ou délibérément de prendre au moins une dose du médicament prescrit. Les raisons de cette négligence sont variables : oubli (33 %), traitement peu pratique (22 %), sentiment d'inefficacité (22 %), effets secondaires (11 %). Lorsqu'ils sont questionnés sur la commodité d'emploi des traitements de l'ostéoporose, 83 % des médecins et 48 % des femmes estiment qu'elle pourrait être améliorée.
Actuellement, 23 % prennent un traitement oral quotidien, 28 % un traitement oral hebdomadaire, 20 % un traitement oral mensuel, 9 % une injection trimestrielle et 21 % une injection annuelle. Cependant, 74 % des femmes estiment qu'un traitement avec des doses moins fréquentes conviendrait mieux à leur style de vie.
Les résultats de l'étude TIMELESS WOMEN montrent donc clairement que les femmes ne souhaitent pas que l'ostéoporose modifie leur qualité de vie et que l'échange avec leur médecin sur cette maladie pourrait être considérablement amélioré. Cette étude montre aussi que l'observance du traitement, indispensable pour une efficacité optimale, laisse à désirer et pourrait s'accroître avec des traitements mieux adaptés à leurs besoins.
Conférence de presse organisée par les Laboratoires Novartis.
La « chance » d'Ursula Andress
«Comme beaucoup de monde, je connaissais très peu l'ostéoporose avant mon diagnostic, témoigne Ursula Andress. Lorsque je l'ai appris, j'ai été choquée, je refusais de l'admettre! Dans mon esprit, l'ostéoporose ne concernait pas quelqu'un comme moi, une ancienne James Bond girl qui voyageait, nageait, marchait des kilomètres chaque jour –et entretenait un immense jardin! Je pensais que la maladie m'aurait coupé l'envie de vivre.» Il n'en a rien été et la maladie n'a pas affecté la vie quotidienne de l'actrice. «J'ai de la chance: avec l'aide de mon médecin, je peux rester moi-même, vivre ma vie et m'adonner aux activités que je désire.»
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