LES INJECTIONS de toxine botulinique montrent leur efficacité dans une nouvelle indication, urologique, cette fois. Au congrès annuel de l'Association urologique américaine, à San Francisco, le Dr Chancellor (Pittsburgh) a présenté ses travaux menés chez 110 patients atteints de diverses formes de dysfonction vésicale, telles vessie hyperactive, hyperréflexivité du détrusor, maladie du col vésical, voire hypertrophie bénigne de la prostate...
Avec un recul de six ans, il rapporte que le traitement semble sûr et bien toléré. Parmi les patients traités, 74 % notent une diminution de leur incontinence et 67,2 % une disparition du symptôme. L'amélioration survient dès le septième jour et persiste en moyenne pendant six mois. Chez les sujets ayant reçu des injections complémentaires, le bénéfice thérapeutique a pu persister plus longtemps, jusqu'à un an pour certains.
Logiquement, de nombreux sujets traités expriment une amélioration de leur qualité de vie. Aucune complication à long terme n'a été relevée.
L'action de la toxine semble liée à la physiopathologie de ces affections. Dans de multiples cas, l'incontinence est attribuée à des contractions involontaires vésicales ou à une spasticité du détrusor. En bloquant la transmission neuromusculaire, la toxine botulinique contribue à rétablir une activité vésicale proche du normal.
Dysfonction vésicale
Des essais satisfaisants avec la toxine botulinique
Publié le 10/05/2004
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7538
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