Les premiers résultats du volet périnatal de biosurveillance (cohorte Elfe) des femmes enceintes en témoignent : en matière de réduction des risques, une politique volontariste peut se révéler payante. Ce travail témoigne, en effet, d'un recul des expositions au plomb, au bisphénol A (BPA) et, dans une moindre mesure, au mercure par rapport à des données antérieures françaises et européennes. Le recul des plombémies, amorcé en 1990, se poursuit même si sur 1 968 femmes testées, 52 ont encore un taux supérieur au seuil de vigilance préconisé par le CHSP (25 µg/l), 13 un taux supérieur au seuil d'intervention préconisé par le CHSP (50µg/l) et 2 un taux supérieur au seuil d'intervention actuel (100µg/l).
Les taux de BPA ont bien reculé. Et aucune femme n'a un taux supérieur à celui proposé par la commission
allemande de surveillance. Enfin, les taux de mercure sont inférieurs aux précédents mais toujours bien supérieurs à ceux mesurés aux états-Unis, probablement en lien avec la consommation de fruits de mer.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature