DOCTEUR en archéologie et passionné par la recherche sous-marine, David Gibbins, après avoir retrouvé l'Atlantide (« Atlantis ») par l'entremise de son héros également archéologue Jack Howard, se jette à nouveau à l'eau dans «le Dernier Évangile» (1). Au large de la Sicile, il retrouve une épave qui pourrait être celle du navire de l'apôtre saint Paul. Dans le même temps, son amie Maria parvient à explorer l'ancienne cité d'Herculanum et trouve, parmi les vestiges, le manuscrit d'origine d'un célèbre auteur de l'Antiquité, qui les met sur la piste du plus grand trésor du christianisme. C'est le début d'une aventure qui fait revivre deux mille ans d'Histoire, des premiers Chrétiens aux gardiens actuels du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, en sillonnant l'Europe et l'Amérique.
Pour d'aucuns l'Américain Michael Byrnes apparaît, avec son premier roman «le Secret du dixième tombeau» (2), comme un rival de Dan Brown et de son « Da Vinci Code ». L'attaque du Mont du Temple, à Jérusalem, par un mystérieux commando qui s'empare d'un ossuaire vieux de deux siècles, puis la convocation au Vatican d'une généticienne américaine, pour analyser d'étranges ossements dont la provenance reste inexpliquée, sont les points de départ d'une course-poursuite à travers l'Histoire. Et d'un suspense nourri par l'analyse du conflit entre juifs et musulmans et de l'influence réciproque de la politique sur la religion. Un thriller historique à la croisée de l'Orient et de l'Occident, où les investigations scientifiques et religieuses se liguent pour mettre en cause les fondements du judaïsme, de la chrétienté et de l'islam.
Au Moyen Âge.
Considérée comme l'une des « reines du crime » françaises, Andrea H. Japp livre, après « Monestarium », un autre thriller médiéval haletant, «la Croix de perdition» (3). Le roman est construit sur le modèle du huis-clos et se déroule au coeur de 1308 dans l'abbaye des Clairets, coupée du monde extérieur par une tempête de neige, alors que les meurtres de moniales se succèdent, tous commis selon une mise en scène macabre qui renvoie aux cartes du tarot. Le sac de Béziers, un siècle auparavant, lorsque, pour lutter contre l'hérésie cathare, les croisés ont massacré vingt mille habitants, et la croix que portait le légat du pape, Arnaud Amalric, objet de toutes les convoitises, sont au coeur de l'affaire.
Inventeurs d'un genre à part, le thriller franc-maçon, Éric Giacometti et Jacques Ravenne publient le quatrième opus des aventures du commissaire Antoine Marcas, lancé sur la piste de «la Croix des Assassins» (4), pour découvrir le secret qui l'entoure, qui transforme les hommes en machines à tuer. À la demande du Grand Orient, le policier s'infiltre dans une loge clandestine qui prétend détenir un secret dérobé à la secte musulmane des Assassins et transmis, à travers les siècles, par l'ordre des Templiers. Oscillant entre thriller contemporain et plongée en plein XIIIe siècle, l'ouvrage met en scène les adeptes de deux ordres secrets, prêts à tuer ou à mourir avec la même conviction.
(1) Éditions First, 430 p., 21,90 euros.
(2) Éditions Belfond, 436 p., 21,50 euros.
(3) Éditions Calmann-Lévy, 359 p., 20,90 euros.
(4) Éditions Fleuve Noir, 544 p., 19 euros.
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