Selon les derniers résultats de l’étude Entred (Échantillon national représentatif des personnes diabétiques) publiés par l’Invs, les trois quarts des diabétiques sont demandeurs d’informations supplémentaires sur la maladie, surtout les plus jeunes, ceux souffrant de complications ou en situation financière difficile. Ils recherchent le plus souvent des données sur l’alimentation et les complications liées à la maladie, plus rarement sur l’activité physique, qui représente pourtant l’un des pivots du traitement. L’information est principalement délivrée en face-à-face avec le médecin car les patients restent peu actifs dans la recherche d’informations. Si les patients sont réticents à la perspective d’une éducation individuelle et collective, ceux qui en ont bénéficié avouent que ces séances ont répondu à leurs attentes et les ont aidés à mieux vivre avec le diabète.
Manque de coordination Trois quarts des médecins spécialistes et un quart des généralistes assurent des consultations dédiées à l'éducation thérapeutique, une activité qui reste majoritairement hospitalière. Parmi les freins au développement d’une démarche éducative, les médecins généralistes et les spécialistes citent le manque de temps (76 et 79 %) et le manque de professionnels et de structures de relais (39 et 40 %). La disponibilité d’un diététicien pose problème à 39 %. La difficulté du soutien des patients au plan psychologique est soulevée par un médecin sur cinq. Les médecins généralistes évoquent plus souvent le fait que les patients ne ressentent pas le besoin d’une démarche éducative (33 %), le manque de formation (26 %) ainsi que le manque de matériel adapté (21 %).
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