Les biothérapies anti-TNF alpha ont, certes, transformé le pronostic de certains rhumatismes inflammatoires, mais leur prix et leurs effets indésirables potentiels imposent aux médecins de les utiliser de façon responsable, selon des indications validées.
Dès la démonstration de leur efficacité dans la SPA, un groupe d'experts européens et nord-américains (groupe ASAS) ont conduit un travail d'évaluation, suivi de la formulation de recommandations consensuelles pour l'utilisation de ces molécules. Pour l'initiation, le diagnostic de SPA doit être certain, la maladie active depuis plus de quatre semaines avec des signes objectifs (syndrome inflammatoire biologique ou inflammation des enthèses sur l'imagerie), et le patient doit avoir résisté à au moins deux AINS différents pendant au moins trois mois. Après mise en route, il est licite d'arrêter les anti-TNF alpha après six à douze semaines en cas de non-réponse.
Ces premières recommandations peuvent d'ores et déjà être considérées comme une aide importante pour une bonne utilisation des anti-TNF alpha en pratique courante.
Pham T. et coll.
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