Des crèmes qui amincissent, enfin

> Vos malades ont lu

60 Millions de consommateurs

Mai

LES CONCLUSIONS de l'enquête menée par « 60 Millions de consommateurs » devraient en réjouir plus d'une. « Au rayon des crèmes amincissantes, il y a du nouveau sous le soleil », annonce la revue. Pour la première fois, des produits minceur se sont révélés efficaces. Ils ont été testés sur des volontaires âgées de 18 à 55 ans (20 pour chaque produit comparés à 20 autres utilisant un produit neutre) ayant une cellulite installée (aspect capitonné de la face externe de la cuisse) et dont le poids était resté stable pendant les trois mois précédant l'enquête. Deux des 10 produits testés ont entraîné une perte de 2 cm de tour de cuisse en quatorze jours. Trois autres ont également démontré une certaine efficacité, mais au bout de quatre semaines. Le seul effet du massage n'explique pas le résultat.
« Il était temps ! », s'exclame le magazine. Car, pour affiner leur silhouette, les Françaises n'hésitent pas à vider le porte-monnaie : 73 millions d'euros, avec une progression de 10 % des ventes entre 2001 et 2002. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, le magazine offre en prime des conseils pour optimiser l'effet des crèmes. Les appliquer à jeun et après une douche ou un bain. L'idéal est d'enchaîner avec une séance de sport afin « de brûler les acides gras libérés et d'éviter leur restockage ». Un massage avant l'application du haut des cuisses, des fesses et du ventre permet de mobiliser les tissus et stimuler les échanges métaboliques en activant les cloisons fibreuses. « Il faut masser en rond, puis pétrir la peau » et à mains nues. Inutile d'utiliser un gant de crin ou un appareil de massage.

BELLE SANTÉ

Mai

Homéopathie minceur

AUTRE aide-minceur présentée comme très efficace, l'homéopathie. Le Dr Albert-Claude Quemoun explique comment ça marche et comment faire, dans « Belle Santé ». Les recherches actuelles convergent vers la même théorie : « La transmission d'une information de la molécule en provenance d'un émetteur et la réception de cette information par un récepteur », affirme-t-il. Les règles générales de prescription sont simples. Pour des symptômes locaux, choisir les basses dilutions (4/5 CH). En cas de symptômes généraux, préférez les dilutions moyennes (7/9 CH), les hautes dilutions (15/30 CH) étant réservées aux symptômes psychiques ou aux maladies chroniques. Pour perdre du poids, il faut drainer, réguler son appétit, lutter contre la rétention d'eau, combattre la cellulite et prévenir la constipation. Dans chaque cas, il existe un traitement approprié. Le drainage, parfois nécessaire avant d'entamer un traitement, est facilité par : Chelidonum 4 DH pour le lobe droit du foie, Carduus marianus 4 DH pour le lobe gauche, Taraxacum 4 DH pour le lobe médian, Solidago 4 DH pour le foie et les reins, Berberis 4 DH pour les reins, Arctium lappa 4 DH ou Viola tricolor 4 DH pour la peau. Un mélange de quatre ou cinq de ces remèdes peut être effectué par le pharmacien. Réguler l'appétit dépend du type de grignotage. A celui ou celle qui grignote par ennui, surtout des aliments salés, qui a soif et est constipé, dont le haut du corps reste mince, alors que le bas est enveloppé, Natrum muriaticum 9 CH, est recommandé. Mais si l'on est attiré par les aliments sucrés, si l'on est rouge et bien portant, et qu'on ne supporte pas la chaleur, on préférera Sulfur 5 CH. En cas de rétention d'eau, Cortisone 9 CH et pour accélérer l'élimination d'une cellulite classique localisée aux cuisses ou aux fesses, Thuya 5 CH ou Natrum sulfuricum 5 CH, si elle est répartie sur tout le corps et Cantharis 5 CH pour une cellulite douloureuse et inflammatoire. Enfin, à chaque type de constipation son remède, qu'il faut associer aux règles hygiénodiététiques habituelles.

NOTRE TEMPS

Mai

Après 50 ans, un capital santé à préserver

TOUT CE qu'il faut savoir pour garder la forme après 50 ans. C'est le thème du dossier de « Notre Temps ». Le magazine revient sur le traitement hormonal substitutif qui relève aujourd'hui, fait-il remarquer, « d'une décision très personnelle », avec un rapport bénéfice/risque à réévaluer chaque année. Mais le THS n'est pas le seul atout des cinquantenaires. Elles doivent veiller, par exemple, à entretenir leur capital osseux, en sachant que celles « dont la ménopause a débuté avant 45 ans ou dont la mère a souffert d'ostéoporose ont plus de risques. De même si elles ont manqué de calcium, sont sédentaires et ont peu pratiqué d'activité physique dans l'enfance et l'adolescence », souligne le Dr Christian Jamin. Arrêt du tabac, consommation de calcium assimilable (laitages, choux, eaux minérales), activité physique (marche, golf, danse) sont conseillés. Deux points essentiels, la prévention du risque de maladies cardio-vasculaires et de celui de cancer du sein. Les mesures à prendre sont, d'une part, l'arrêt du tabac, le maintien d'une activité physique et d'une alimentation équilibrée, et, d'autre part, le dépistage par la mammographie, même en l'absence de facteurs de risque (antécédents de cancer du sein personnel ou familial, absence de grossesse ou grossesse tardive, puberté précoce, ménopause tardive, consommation excessive d'alcool ou surpoids). Autres petits maux négligés, mais pour lesquels des solutions existent : les fuites urinaires et la baisse de la libido. Des séances de rééducation par électrostimulation des muscles du périnée et les sphincters complétées de mouvements à faire chez soi peuvent suffire à améliorer une incontinence d'effort ou d'impétuosité (difficulté à retenir une envie). Gel lubrifiant, traitement hormonal local aident à faire de cette période une « seconde lune de miel ». Enfin, la prise de poids n'est pas inévitable et une alimentation variée, riche en fruits et légumes et en poissons riches en oméga 3 (saumon, maquereau, hareng, sardine) est une alliée de taille. « La forme, c'est aussi dans la tête », conclut le magazine, qui conseille un contrôle régulier de la vue et de l'audition. Cela aide à rester alerte intellectuellement.

SCIENCE ET VIE DECOUVERTES

Mai

Tout sur nos os

DIDACTIQUE et clair. Grâce à des schémas simples et un texte à leur portée, les petits apprennent ce mois-ci à comprendre comment et pourquoi l'os se renouvelle ou se répare après une fracture. Dans ce tissu vivant, ce sont les ostéoblastes qui fabriquent l'osséine, la substance osseuse dans laquelle se dépose les éléments : phosphore et calcium qui renforcent sa rigidité, donnant l'os compact. Quant à l'os spongieux, il diminue avec la croissance. « Voilà pourquoi chez les adultes, les os sont moins souples que chez les enfants » et pourquoi les fractures sont plus fréquentes chez l'enfant mais moins graves. Rien de plus simple que le processus de réparation : dans un premier temps, les globules blancs colonisent le site de la fracture, puis les cellules du tissu osseux migrent à leur tour pour reconstruire l'os et le consolider peu à peu avec un cartilage qui se transforme alors en cal osseux. En prime, une expérience rigolote : après l'avoir savourer, prendre l'os d'une cuisse de poulet que l'on passera à l'eau chaude avant de le placer dans un verre de vinaigre blanc. Après une semaine, renouveler le vinaigre et attendre de nouveau une semaine. Le résultat est magique : l'os devient tout mou. Explication : le calcium a été dissout grâce à l'action du vinaigre. Ne reste plus que l'osséine.