Au bout du doigt de la couturière, le dé à coudre remonte au Moyen Age, ou peut-être avant, depuis le temps qu'on pousse l'aiguille. Les pièces très anciennes étant introuvables et peu intéressantes artistiquement, c'est à partir du XVIIIe siècle que l'objet commence à intéresser les collectionneurs. C'est à cette époque aussi qu'on cherche à le faire joli et qu'on en fait même en porcelaine, difficilement utilisables. Les plus raffinés sont en or, qui deviennent œuvre d'art quand la partie lisse est ciselée d'un motif de fleurs ou de personnages ou, mieux encore, rehaussée de perles ou de cabochons de pierres fines. A l'occasion de la sortie d'un ouvrage sur la question, l'antiquaire Ghislaine Chaplier expose dans sa galerie quelques jolis modèles.
La Folie des dés à coudre, de Frédérique Crestin-Billet, Flammarion, 15,50 euros. Exposition jusqu'au lundi 19 mai, Village Suisse, place de Zurich, stand 65 (10, avenue de Champaubert, 75015 Paris). Ouvert chaque jour, sauf mardi et mercredi, de 11 h à 18 h.
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