LE VIRUS DU NIL occidental est de retour dans le sud-est de la France. Deux chevaux sont contaminés dans les Bouches-du-Rhône, annoncent conjointement la Direction générale de la santé (DGS) et la Direction générale de l'alimentation (Dgal). Dix autres cas suspects ont été signalés chez des chevaux en Camargue. Ils font l'objet d'analyses au laboratoire de référence de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa).
Ces cas équins ont conduit à activer l'alerte sanitaire sur les divers fronts prévus par la procédure : mesures destinées à réduire le risque de transmission du virus lors des transfusions effectuées par l'Etablissement français du sang (EFG) ; renforcement de la surveillance vétérinaire sur les chevaux ; lancement d'une surveillance entomologique spécifique, avec, en plus de l'identification des espèces de moustiques présentes dans la zone contaminée, la recherche du virus chez ces insectes.
L'an dernier, sept cas humains avaient été diagnostiqués dans le Var, les premiers depuis les années 1962-1965, où 19 cas humains avaient été observés. Au cours de l'été 2000, 76 cas équins avaient été signalés en Camargue.
Le virus du Nil occidental, rappellent la DGS et la Dgal, contamine habituellement les oiseaux sauvages mais peut accidentellement être transmis à l'homme ou au cheval par des piqûres de moustiques, eux-mêmes contaminés par des oiseaux infectés. Il n'y a pas de transmission du virus du cheval à l'homme. La circulation du virus est actuellement surveillée par un système qui associe trois volets, humain, équin et aviaire.
Mis en place en Camargue en 2001, ce dispositif de veille a été étendu à la Corse en 2002, puis au pourtour méditerranéen en 2004.
Guide de procédures et mesures de protection collectives et individuelles sur www.sante.gouv.fr (dossier alphabétique W comme West Nile).
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