Le ministre de la Santé appelle dans une circulaire à la constitution de centres référents dans les CHU afin de dépister les jeunes présentant des troubles spécifiques d'apprentissage du langage oral ou écrit et de proposer des modes de prise en charge*. Les dyslexies-dysorthographies, les dysphasies, les dyscalculies, les dyspraxies (dysfonctionnement de la coordination) et les problèmes d'attention avec ou sans hyperactivité touchent environ de 4 à 6 % des enfants d'une classe d'âge, soit 40 000 enfants chaque année. Aussi, il importe que les centres référents s'inscrivent dans une « dynamique globale », de manière à développer, notamment, « un partenariat actif avec les différents acteurs du domaine médical » et du secteur socio-éducatif. Ils doivent s'engager à offrir un « plateau de consultation multidisciplinaire comportant au minimum la possibilité d'une consultation médicale, orthophonique et psychologique », et permettant « une approche psychomotrice et neuropsychologique ». Ils sont aussi tenus de déployer « un rôle de conseil, d'orientation, de formation et de recherche ». Plusieurs équipes hospitalières sont déjà prêtes à Paris (AP-HP et Sainte-Anne), Lyon, Grenoble, Marseille, Montpellier, Toulouse, Nantes, Tours, Caen, Lille, Reims et Strasbourg.
* Circulaire DHOS/01 n° 2 001-209 du 4 mai 2001.
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