Mohamed, gynécologue obstétricien de 39 ans, exerce à l’hôpital et envisage une installation en libéral en Seine-et-Marne pour raisons familiales. « Je sors de cette réunion renforcé dans mon projet, confie-t-il au « Quotidien ». Pas pour les aides proposées, mais à cause de la dynamique entre les professionnels de santé, l’ARS et le conseil général. Ils ont la volonté de monter des projets ».
Anne-Laure, 27 ans, à qui il reste une année d’internat en médecine générale, l’avoue : « je suis venue faire mes courses », en vue d’une installation. « Il y a quelques années, j’avais été tentée par la bourse "OK Doc" proposée par le département, mais je n’ai pas voulu m’engager à cause de l’obligation d’installation ».
Aujourd’hui, elle songe à franchir le pas. Douarche fait des remplacements en médecine générale dans le département. Âgée de 30 ans, elle juge que « les aides sont toujours bonnes à prendre » même si « l’élément déterminant dans une installation, c’est le cadre de vie et d’exercice ». La Seine-et-Marne, « où l’urbain côtoie la campagne, et où des maisons de santé cohabitent avec des cabinets de groupe » présente de sérieux atouts. Elle n’a pris aucune décision est sensible à la « volonté d’améliorer l’offre de soins ».
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