DES BRACELETS électroniques ont été posés cette semaine aux chevilles de bébés nés à la maternité de l'hôpital intercommunal de Montfermeil (Seine-Saint-Denis). C'est la première structure (2 100 accouchements annuels) en France à tester le dispositif, après avoir connu deux enlèvements en 2002 et 2005, et un troisième en janvier 2007. Pour la direction, l'objectif est de prévenir les rapts, les échanges de bébés et les départs d'enfants non programmés en raison de mésententes familiales.
Le bracelet, proposé aux parents, qui peuvent l'accepter ou le refuser, active une alarme dans le poste de contrôle des soignantes dès qu'il est manipulé ou à la moindre sortie du nourrisson dans un périmètre défini. Il devrait être relié également, prochainement, à la sécurité centrale du centre hospitalier. Gris clair, d'un poids de 12 g, il contient un émetteur d'ondes radio (fréquence de 862 MHz) qui envoie à chaque seconde un signal à des capteurs répartis dans tout l'établissement. En plastique, étanche et hypoallergénique, il est fixé en permanence à la cheville du bébé. La puissance de l'émetteur est de 0,01 mW. «Avec une puissance 2000fois moins importante qu'un téléphone portable, il est totalement inoffensif», assure son créateur, Laurent Levasseur, directeur général de Bluelinea.
Actuellement, « BlueTag », tel est son nom, est utilisé dans dix pays et quarante-sept maternités. Le système représente un investissement de 60 000 euros. Le coût de revient du bracelet, amorti en cinq ans, est de 8 euros, 4 euros hors amortissement.
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