Six à dix glycémies capillaires par jour : c’est ce que nécessite la prise en charge d’un DT1 de façon typique. Cela inclut les glycémies avant et après repas ou collation ou lors de la correction d’une hyper- ou d’une hypoglycémie mais aussi au moment de l’activité physique, de la conduite automobile ou d’autres actions potentiellement à risque, avec une fréquence de tests qui doit encore être accrue lors d’une maladie ou d’un stress. Bien entendu, une éducation spécialisée poussée est nécessaire pour apprendre au patient à utiliser les valeurs glycémiques pour adapter ses doses d’insuline. Une étude chez plus de 20 000 sujets DT1 a montré, après de multiples ajustements, que la fréquence de l’autosurveillance est associée de façon significative à une HbA1c plus basse (1).
Sur ce point, la différenciation entre le DT1 et le DT2 est donc essentielle auprès des payeurs en termes de remboursement notamment de bandelettes, a fortiori en cette période de restrictions. Il est important de rappeler, encore et encore, que le diabète n’est pas une maladie unique et que sa prise en charge doit être individualisée pour permettre à chacun une bonne gestion de sa maladie. Les recommandations de l’ADA sont en tout cas pour un accès non limité aux bandelettes glycémiques, pouvant dépasser 10 par jour, quel que soit l’âge.
La mesure du glucose en continu est considérée comme un outil utile pour diminuer l’HbA1c chez l’adulte sans augmenter le risque d’hypoglycémie, avec une corrélation entre la fréquence d’utilisation et l’amélioration glycémique quel que soit l’âge.
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