Charles Mazeaud, président de l'ANEMF (étudiants):
«Le but des états généraux, c'est de favoriser l'accès du patient à la médecine générale et aux soins primaires. Mais pour y parvenir, il faut inciter positivement les étudiants, dès l'enseignement, à s'orienter vers la médecine générale et leur donner les clés de ce métier. C'est pourquoi les états généraux devront apporter aux étudiants une ouverture vers cette pratique.»
DrFabien Quédeville, président du Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG):
«Nous attendons des mesures incitatives concrètes pour favoriser l'installation des jeunes médecins généralistes. Ces EGOS devront aborder tous les problèmes, de la formation à l'installation et aux conditions d'exercice, et être un lieu de réflexions concrètes qui puissent être appliquées.»
DrMartial Olivier-Koehret, président de MG-France:
«Nous sortons d'une période de glaciation pour entrer dans un espace de discussion avec la puissance publique. Ces états généraux marquent la fermeture de l'espace conventionnel, ouvert en janvier 2005, qui a été un échec sur le plan financier et de l'organisation des soins. Nous devons apporter des réponses à la grave crise que traverse notre système de soins en définissant la médecine de premier recours avec un texte de loi fort. Un certain nombre de décisions prises dans ces états généraux nécessiteront une traduction juridique et ne donneront pas lieu, à mon sens, à une négociation avec l'assurance-maladie.»
DrJean-François Rey, président de l'UMESPE (CSMF):
«Nous avons l'impression que la volonté du ministère de la Santé a été d'organiser ces EGOS pour faire plaisir à MG-France. Nous rappelons qu'il y a une convention avec un parcours de soins, un médecin traitant et des structures libérales et hospitalières en situation de consultant. On ne peut pas mettre en place en France une médecine à l'anglaise.»
Collectif interassociatif sur la santé (CISS):
«C'est une bonne nouvelle. Les EGOS doivent se situer dans l'héritage des états généraux de la santé qui avaient conclu en novembre 1998 que le patient devait être mis au centre du système de santé. Chiche!»
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