La Prévention routière (organisation loi 1901), la fondation Anne Cellier, l'Association des paralysés de France, la Ligue contre la violence routière et l'Association française des traumatisés crâniens adjurent les candidats qui se présenteront à l'élection présidentielle de prendre l'engagement d'exclure toute amnistie concernant les contraventions et délits routiers.
La perspective de pouvoir enfreindre un code en toute impunité « incite en effet certains conducteurs à une plus grande prise de risque et à la transgression des règles ». De fait, en 1995, cela « a engendré une augmentation du nombre des victimes que l'on peut estimer à plusieurs centaines de morts ». En conséquence, préviennent les associations, « alors que les chiffres publiés par le ministère des Transports font apparaître une forte hausse du nombre de tués et de blessés aux mois d'août et de septembre sur les routes de France, accepter l'idée d'une telle amnistie serait catastrophique » et constituerait « une injure faite aux victimes et à leur famille ».
Pour sa part, le ministre des Transports se déclare « favorable, à titre personnel », à ce que « toutes les infractions au code la route », y compris celles relatives au stationnement sur des emplacements réservés aux handicapés, soient exclues de la loi d'amnistie traditionnellement votée dans la foulée de l'élection présidentielle. « Ce sont des infractions qui ne sont ni amnistiables ni négociables », dit le ministre. En revanche, de son point de vue, rapporte l'entourage ministériel, les mauvais payeurs pour stationnement en ville peuvent bénéficier de l'amnistie.
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