Les cellules humaines reprogrammées en cellules souches pluripotentes induites iPS (induced Pluripotent Stem cells) pourraient représenter une révolution dans le domaine de la médecine personnalisée.
Des questions concernant la sécurité de ces cellules doivent toutefois être résolues.
Leur matériel génétique est-il altéré pendant le processus de reprogrammation ?
Un travail collaboratif publié dans « Nature » le laisse supposer : différents groupes de recherche sur les iPS trouvent une altération du matériel génétique, prescrivant « qu’un dépistage des anomalies génétiques sur les cellules iPS devienne une pratique standard avant qu’elles soient utilisées en clinique ».
Dirigé par Kun Zhang, le travail a consisté en un examen de 22 lignées différentes d’iPS, obtenues à partir de cellules cutanées. Dans toutes les lignées, les chercheurs ont trouvé des mutations ponctuelles sur des parties codantes, à raison de six mutations par exons. « Toutes les cellules souches que nous avons examinées contenaient des mutations. Nous nous attendions à en voir dix fois moins que ce qui a été constaté. »
« Nature », 3 mars 2011.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature