Le temps de la médeine
La question de la longévité relève principalement de la médecine, car le vieillissement entraîne des maladies liées à l'âge et que des soins appropriés maintiennent la qualité de vie au troisième et même au quatrième âge. Mais c'est aussi une affaire économique et sociale (comme en témoigne la crise des retraites). Une affaire qui nous concerne tous, soit parce que nous sommes jeunes et que le vieillissement est une certitude, soit parce que nous sommes plus âgés, et devons songer à quitter ou à changer d'activité, soit parce que nous avons déjà atteint l'âge de la retraite. On ne peut pas distinguer ces différents aspects du problème. Comme le dit fort bien le Pr Maurice Tubiana, il est désormais admis que le maintien d'une activité contribue beaucoup à la qualité de vie des seniors. De même, les pouvoirs publics se sont enfin rendu compte que les préretraites à 50 ou 55 ans ne sont pas le meilleur service que l'on puisse rendre à la communauté et pas davantage à ceux qui sont ainsi exclus du système de production.
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