La structure tridimensionnelle d'un récepteur à l'intégrine vient d'être élucidée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital (Etats-unis). L'intérêt majeur de la découverte vient de l'implication de cette protéine dans de multiples processus pathologiques : angiogenèse tumorale, métastases du cancer du sein, ostéoporose, resténose vasculaire ou fièvre aphteuse. Des applications thérapeutiques pourraient en découler. Comme il existe de nombreux types de récepteurs à l'intégrine de structures similaires, de nouvelles perspectives thérapeutiques pourraient aussi apparaître dans les AVC, l'infarctus, le diabète ou la PR.
Ces récepteurs ont également la capacité unique de modification conformationnelle après activation, en réponse aux besoins spécifiques de la cellule. Selon Amin Arnaout et coll., dans la revue « Science », déterminer leur structure de base permettra de mieux comprendre leurs fonctions.
Les récepteurs à l'intégrine permettent aux signaux chimiques de traverser la paroi cellulaire, signaux impliqués dans des processus tels que la prolifération, la différenciation ou la survie.
« Science » du 6 septembre 2001.
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