Ne pas déclarer une substance allergène dans un produit de grande consommation. La pratique n’est pas si rare en France comme aux États-Unis où la Food and Drug Administration (FDA) vient de publier sur son site internet une information destinée aux consommateurs sur les allergènes non déclarés.
Entre 2009 et 2012, Steven Gendel, en charge de la coordination de la consommation, rapporte qu’un tiers des accidents alimentaires graves signalés à la FDA concernait des allergènes d’origine alimentaire non déclarés. L’étiquetage n’est pas toujours ce qu’il devrait être, indique le représentant de l’agence.
Lait, blé et soja
Les 5 types d’aliments les plus concernés sont les produits de boulangerie, les snacks, les bonbons et les produits laitiers et les allergènes les plus concernés sont le lait, le blé et le soja. Une des anomalies les plus fréquentes concerne par exemple les barres chocolatées dites au chocolat noir qui sont en fait recouvertes de chocolat au lait.
En France, la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes) rend public une liste régulièrement révisée des allergènes qui font l’objet d’un étiquetage obligatoire (œuf, crustacés, soja et produits à base de soja, mollusques, lupin, gluten etc...) et procède aux contrôles et éventuels rappels de lots.
Dernier en date : celui de cette boîte de saucisses lentilles qui comportait des légumes pour la ratatouille. De ce fait, précise le communiqué, les allergènes de « céleri et lait » des légumes pour ratatouille ne sont pas mentionnés sur l’étiquette.
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