La sympathie, selon les travaux de deux chercheurs de l'INSERM U280 (Lyon), Jean Decety et Thierry Chaminade, parus dans « Neuropsychologia », est sous-tendue par les régions cérébrales associées au traitement des émotions et de celles impliquées dans la reconnaissance des actions réalisées par autrui.
Le constat a pu être établi grâce à la tomographie à émission de positons. Douze volontaires ont visionné des clips au cours desquels des acteurs racontaient des histoires tristes (maladie, décès) ou neutres (événements quotidiens) sur un ton neutre, triste ou gai, donc en adéquation ou décalé par rapport au contenu. A la fin de chaque séquence, les volontaires évaluaient la sympathie à l'égard de l'acteur sur une échelle analogique, tandis qu'un scanner analysait les modifications cérébrales.
La congruence entre le texte et l'expression active les aires cérébrales de l'émotion (amygdale, cortex orbito-frontal et insula). Le décalage entre les deux, les zones associées à la gestion des conflits sociaux.
Des aires cérébrales de la sympathie
Publié le 15/12/2002
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Dr G. B.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7240
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