Des aides pour l’écoute

Publié le 06/03/2006

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Vos malades ont lu

NOTRE TEMPS

Mars

COLETTE fait partie de ces cinq millions de Français qui entendent mal, dont la moitié n’a jamais fait évaluer son audition. Pour elle, la prise de conscience a été brutale : «Un soir que nous étions à la cuisine, le téléphone a sonné dans le vide. Mon mari l’entendait, moi pas...» Le diagnostic est sans appel : une perte de 50 % de son acuité auditive. Elle n’hésite guère lorsque le spécialiste lui propose un appareillage à porter en permanence. «Au début, je n’étais pas enchantée du résultat. Il faut dire que je ne savais pas bien m’en servir. Je ne reconnaissais pas ma propre voix: c’est très perturbant de s’entendre comme dans un magnétophone!» Témoignages à l’appui, « Notre Temps » consacre son dossier santé aux nouvelles aides auditives. Seulement 15 % de ceux qui en sont atteints acceptent de s’équiper en France, contre 22 % des Allemands et 50 % des Danois. Mais les mentalités changent : les formes intra-auriculaires ont rendu les appareils quasi invisibles et les nouvelles générations de contours d’oreille – plus puissants – sont maintenant plus discrets, d’autant qu’ils surfent désormais sur la vogue des oreillettes pour téléphones portables ou les baladeurs. Fuyez le discours «Pour votre âge, vous entendez bien» et autre « C’est normal», insiste « Notre Temps ». Car il est nécessaire d’agir vite, dès qu’il devient difficile de suivre une conversation dans un lieu bruyant, par exemple. A trop attendre, le cerveau, ne recevant plus certains sons, risque de perdre l’habitude de les décoder.

SCIENCE ET VIE

Mars

Le test des cinq familles

«LE DISCOURS des nutritionnistes est détourné par les médias au profit des exigences du modèle esthétique de minceur», explique la revue « Science et Vie ». Résultat : 46 % des Français qui veulent maigrir sont maigres ou de poids normal. Pour aider ses lecteurs à ne pas succomber au diktat de la mode, le mensuel leur a mitonné quatre tests simples qui révèlent la façon de manger de chacun. Ils pourront ainsi découvrir leur profil alimentaire parmi les cinq grandes familles de mangeurs établies par l’Observatoire des consommations alimentaires (OCA) : le mangeur pressé (celui qui mange «vite fait... mal fait» des sandwiches ou autres plats préparés), le mangeur standard (adepte de l’alimentation traditionnelle française, environ 2 000 cal/j), le gros mangeur monotone (viandes, charcuteries, fromage, pommes de terre..., à plus de 2 500 cal/j), le petit mangeur diversifié, modèle de nutrition équilibrée (fruits, légumes, lait, viande, poisson, thé, un verre de vin ou de bière à l’occasion), le gros mangeur diversifié qui aime la bonne chère et est doté d’un coup de fourchette capable de piocher quelque 2 700 cal/j. Enfin, le test vérité repose, bien sûr, sur le calcul de l’IMC : inférieur à 20, il est inutile de chercher à maigrir ; de 20 à 25, il suffit d’entretenir son « poids de forme » en pratiquant un peu de sport ; entre 25 et 30, il est temps d’adopter de meilleures habitudes alimentaires car le surpoids favorise l’apparition de certains problèmes de santé ; un IMC supérieur à 30 signe l’obésité et il convient de se faire aider.

PSYCHOLOGIE

Mars

Se purifier en quinze jours

«CHAQUE ANNÉE, nous avalons un kilo et demi de produits chimiquesvianotre alimentation. Sans compter le tabac, les médicaments, la pollution atmosphérique. Résultat: notre organisme consacre 50% de son énergie à nous dépolluer», affirme le mensuel « Psychologie ». La revue propose un programme de «décrassage» général. Première étape : purifier sa peau en un week-end. Deuxième étape : réviser son alimentation pendant quinze jours grâce aux menus « détox », conçus de manière à éviter le mélange, dans un même repas, des protéines et des amidons, ainsi que des aliments acides et des céréales ou des féculents. Les plantes sont à utiliser en cure de trois semaines : desmodium ou chardon Marie pour le foie, bouleau ou pissenlit pour les reins, curcuma pour le côlon. En prime, le magazine fait un petit tour de quelques rituels exotiques : la réflexologie chinoise, le gommage à la marocaine ou à la tahitienne, le bain japonais, la toupie tibétaine, le racleur de langue indien.

SANTE MAGAZINE

Mars

Qi Gong au féminin

CE N’EST PAS l’expression d’une religion mais un mode de vie inspiré du taoïsme. Ce mois-ci, « Santé magazine » conseille à ses lectrices la pratique du Qi Gong, gymnastique chinoise fondée sur le mouvement lent, sans effort musculaire ni accélération du coeur et de la respiration, qui «donne la sensation de prendre une douche à l’intérieur. On a l’impression d’avoir un corps plus propre, plus apaisé.» En plus de chasser le stress, le Qi Gong possède de nombreuses vertus, selon le mensuel. Il apaise les cervicalgies : on imagine être un grand oiseau (grue) qui fait d’amples mouvements de cou et de tête. Les maux de tête peuvent être soulagés grâce à l’activation par la pression des doigts du point Lao Gong (pourtour de l’oeil) ou le point Tai Yang (« soleil », au milieu des tempes). Spécialement pour les femmes, il aide à l’amélioration des spasmes de la colopathie, il atténue les règles douloureuses (automassage et mouvement d’ondulation pelvienne) et prévient les descentes d’organes.

> Dr LYDIA ARCHIMÈDE