La dépression et les troubles anxieux constituent des pathologies sévères, dont les conséquences médicales et socio-économiques pèsent lourdement sur la santé publique et la collectivité.
En effet, les troubles anxieux sont souvent à l'origine d'une dégradation de la qualité de vie familiale, professionnelle et sociale, avec parfois des risques suicidaires ou des conduites à risque qui en font la gravité. On ne dispose actuellement que de peu de données épidémiologiques sur l'anxiété en France, mais une récente enquête du Réseau sentinelles Aquitaine fait état de 4,9 % de patients de plus de 18 ans ayant présenté un trouble anxieux au cours de leur vie. Ces troubles concernent 2 femmes pour 1 homme, plutôt jeunes, des classes sociales défavorisées (rapport du GTNDO-DGS, mars 2003).
Une comorbidité très fréquente
La comorbidité anxio-dépressive est extrêmement fréquente. Les troubles anxieux entraînent la mortalité suicidaire liée à d'autres troubles ; ainsi, le risque suicidaire est multiplié par 5 chez un déprimé qui souffre de trouble panique. Les troubles anxieux entraînent une surconsommation de soins, souvent inappropriés, et ont un coût socio-économique significatif.
La dépression, quant à elle, touche environ 10 % de la population des pays européens et le nombre des patients déprimés devrait augmenter de près de 2 % par an dans les prochaines années ; de plus, on note un rajeunissement progressif de l'âge de survenue. L'impact socio-économique de la dépression est considérable : perte de productivité et recours aux soins accrus (la consommation médicale des sujets déprimés est le triple de celle des sujets non déprimés). La dépression, qui touche deux femmes pour un homme, est une cause de morbi-mortalité importante, notamment chez les adultes jeunes et les personnes âgées. Les troubles dépressifs seuls seraient responsables de 4 000 à 8 000 morts par an en France.
Alors que 50 % des sujets dépressifs ne sont pas (ou sont mal) traités et que les variabilités individuelles influent significativement sur l'efficacité du traitement, une nouvelle spécialité apporte une alternative thérapeutique pour les sujets déprimés ou anxieux.
Commercialisé par Chiesi, Divarius offre aux praticiens un nouveau sel de paroxétine, le mésilate. Cette nouvelle spécialité, inhibiteur de la recapture de la sérotonine (IRS), est indiquée pour le traitement des épisodes dépressifs majeurs, de la prévention des attaques de panique avec ou sans agoraphobie, des troubles obsessionnels compulsifs (TOC), du trouble anxiété sociale caractérisé comme « phobies sociales » lorsqu'il perturbe les activités professionnelles ou sociales et de l'anxiété généralisée évoluant depuis au moins six mois. La posologie initiale recommandée est de 20 mg par jour et en fonction de la réponse thérapeutique, évaluée au bout de trois semaines, la dose peut être augmentée par paliers de 10 mg (au maximum 60 mg/jour). Etant donné l'évolution vers la chronicité de la dépression (20 % des cas spontanément) et sa récurrence (trois cas sur quatre), il est important de prescrire Divarius pendant une période suffisamment longue (six mois, voire plus).
Conférence de presse organisée par Chiesi S.A., à laquelle participaient les Prs O. Blin (hôpital de la Timone, Marseille), J.-F. Allilaire (hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris) et J.-P. Chabannes (Grenoble) ainsi que T. Plouvier (président de Chiesi S.A.).
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