Dépistage du cancer du col : appel pour l'utilisation du test HPV

Publié le 24/09/2001

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L'association Femmes européennes pour le test HPV* demande aux gouvernements des Quinze de se mobiliser pour combattre le cancer du col de l'utérus. Pour attirer l'attention sur ce sujet, elle a procédé au lancement de 1 200 ballons violets devant le Parlement européen, le 20 septembre, en hommage aux 12 800 femmes victimes, chaque année, du cancer du col de l'utérus au sein de l'Union.
« Compte tenu des connaissances scientifiques actuelles, rien ne justifie l'inaction. La forme humaine du Papillomavirus (HPV) est reconnue comme la cause du mal. » Or, affirme le mouvement associatif, « la présence de ce virus n'est pas testée à l'occasion des frottis de routine, alors qu'il existe un test extrêmement efficace que préconise la Société européenne pour les maladies infectieuses en obstétrique et gynécologie ». Bien que le frottis soit un outil efficace dans la lutte contre le cancer du col de l'utérus, il présente un potentiel d'erreur humaine à chaque étape du processus. Sa précision dans la détection de la maladie se situe entre 50 % en Allemagne et 70 % au Royaume-Uni. En revanche relève Femmes européennes pour le test HPV, des études britanniques ont révélé que la moitié des femmes qui développent un cancer du col ont suivi les recommandations de dépistage HPV, « les résultats du frottis ayant été considérés comme normaux par erreur ».
Parmi les Françaises mobilisées dans cette opération de santé publique, on trouve Nicole Fontaine, présidente du Parlement de Strasbourg, Roselyne Bachelot, députée RPR d'Indre-et-Loire, Danielle Mitterrand, responsable de France Libertés, l'actrice Isabelle Carré, la styliste Sonia Rykiel et Michèle Barzarch, ex-ministre de la Santé.

* www.womenforhpvtesting.org

Le Quotidien du Mdecin