Le débat sur le dépistage systématique du cancer de la prostate par dosage du PSA a été tranché par les autorités sanitaires. Depuis le mois d'avril 2012, la HAS a conclu à l'absence d'intérêt de cette démarche.
Le procès d'un médecin accusé de ne pas avoir prescrit un dépistage précoce à l'un des ses patients atteint d'un cancer de la prostate a relancé la polémique. La justice a finalement donné raison au praticien, mais l'affaire parasite le discours officiel sur fond de polémique entre les généralistes, invités à appliquer les recommandations, et les urologues favorables à un dépistage précoce à titre individuel. Avec le risque que les patients soient confrontés à un double discours...
L'avis de la HAS sur le dépistage systématique est-il clair ? Généralistes et urologues doivent-ils accorder leurs violons ? Le discours est-il compréhensible par les patients ? Craignez-vous de nouvelles plaintes de leur part ?
À vous de débattre...
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature