À la suite d’un cas de tuberculose pulmonaire diagnostiqué chez une aide-soignante qui a travaillé en juillet et août derniers à la maternité du centre hospitalier de Chartres, 345 femmes qui ont accouché cet été dans cet hôpital ont été invitées à un dépistage de la tuberculose, ainsi que leur bébé. La maladie était « peu contagieuse » et le risque de transmission « est faible », précise la direction de l’établissement, qui a mis en place un numéro Vert (0800.10.30.35), ouvert jusqu’au 19 octobre.
Le secrétaire du CHSCT, Rémy Delepine (CGT), contacté par l’AFP, met en cause le manque de moyens de la médecine du travail. « L’aide-soignante, embauchée en CDD de deux mois, a été examinée par les médecins du travail cinq semaines après son arrivée à l’hôpital », affirme-t-il. « Lorsque la jeune diplômée a été embauchée à la maternité, elle ne présentait aucun symptôme, rétorque le directeur adjoint de l’hôpital Louis-Pasteur, Yvon Le Tilly. Une radio pulmonaire réalisée en septembre 2009 était tout à fait conforme. »
Le dernier bilan de la tuberculose en France, + 3,3 % entre 2007 et 2008 (5 574 cas), met en évidence une tendance à la hausse qui appelle à la vigilance, même si l’augmentation est sans doute liée en partie à une amélioration de la détection et de la déclaration des cas.
Quotimed.com, le 15/10/2010.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature