L’Union nationale des chirurgiens de France (UCDF) a réuni samedi à la maison de la Chimie à Paris quelque 300 chirurgiens venus de toute la France lors d’une réunion d’information consacrée aux négociations conventionnelles sur l’encadrement des dépassements d’honoraires.
Le président du syndicat, le Dr Philippe Cuq, a dressé un premier état des lieux des discussions et exposé les menaces qui planent selon lui sur l’avenir de la médecine libérale.
« L’assurance-maladie souhaite contrôler l’ensemble des dépassements d’honoraires et nous refusons de lui donner les pleins pouvoirs », a déclaré le Dr Cuq lors de cette réunion.
Une épée de Damoclès plane au-dessus des partenaires conventionnels, a rappelé le Dr Cuq puisqu’à défaut d’accord, le gouvernement légiférera dans le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
AG le 20 octobre
Invités à s’exprimer devant les chirurgiens, les représentants des chefs de clinique (INSCCA) et des internes (ISNIH) ont expliqué qu’ils étaient prêts à se mobiliser pour préserver la liberté d’installation et maintenir le secteur II. En cas d’échec des négociations, les chirurgiens ont également évoqué d’éventuelles actions à la fin des discussions parlementaires sur le PLFSS à partir du 10 novembre.
« Nous participerons à toutes les séances de négociations car nous souhaitons avancer, précise le Dr Cuq, mais en cas d’échec des négociations, nous déciderions de la conduite à tenir en assemblée générale le 20 octobre ». « Nous avons évoqué plusieurs possibilités d’actions comme des arrêts d’activité ou le déconventionnement », conclut le président de l’UCDF.
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