Le président de la Mutualité française, Jean-Pierre Davant, répond au courrier que lui avait adressé le Dr Guy Schucht, président de la Conférence nationale des associations de médecins libéraux (CNAMLIB) concernant les dépassements tarifaires pratiqués par certains spécialistes. La Mutualité relève d'abord la situation paradoxale dans laquelle se placent les médecins qui « s'octroient le droit de ne pas respecter les tarifs conventionnels, mais refusent que ces pratiques soient portées à la connaissance des usagers ».
Elle rejette l'argument avancé par la CNAMLIB selon lequel l'insuffisance des honoraires met en péril la qualité des soins. Elle rétorque que 20 à 30 % des actes d'exploration sont effectués en dehors des indications proposées par la communauté scientifique et sont sans utilité pour les malades.
Elle refuse ensuite de convenir que le pouvoir d'achat des spécialistes a régressé. Entre 1990 et 2000, affirme-t-elle, le taux de croissance moyen annuel des honoraires des médecins libéraux a été de 3,7 % pour les spécialistes et de 3,6 % pour les généralistes.
Enfin, elle se dit prête à mener de front avec les médecins libéraux un « combat (...) pour rechercher une meilleure valorisation de (l') activité sur des critères de qualité, évalués et reconnus ».
Dépassements d'honoraires : la Mutualité répond aux spécialistes
Publié le 06/03/2003
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7289
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