Chez les patients atteints de drépanocytose, les accès douloureux liés à l’affection devraient être traités avec des doses plus élevées, données plus souvent que chez les autres patients. Pour les médecins de 5 centres pédiatriques américains, il s’agissait de confirmer la notion d’une élimination très rapide des opiacés chez ces patients.
Ils ont donc enrôlé des adultes jeunes qui n’utilisaient pas d’opiacés pendant leurs accès douloureux. Ils ont reçu une perfusion de sulfate de morphine pendant 30 minutes, puis la concentration sanguine en a été vérifiée tout au long des 24 heures suivantes. Par rapport à des sujets indemnes de drépanocytose, la demi-vie de la morphine est de 3 à 10 fois plus courte. L’explication se fonderait sur une augmentation du flux sanguin hépatique et rénal, ainsi que sur une élévation du débit de filtration glomérulaire, responsable de l’élimination accélérée des opiacés.
« Journal of Pain », 12 mai 2011.
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