Dans un message envoyé le 4 mars à tous les personnels de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), la directrice générale de l’institution, Mireille Faugère, a dévoilé la trame de son double « projet de transformation de l’Hôtel-Dieu et de reconfiguration du siège ».
Concernant l’Hôtel-Dieu (le plus ancien des hôpitaux de l’AP-HP), il est prévu, rappelle la directrice, « que les activités d’hospitalisation complètes et de chirurgie ambulatoire seront progressivement transférées à Cochin ». L’hôpital du parvis de Notre-Dame ne conservera que « sa mission d’accueil des urgences (...), y compris des urgences médico-judiciaires avec un département d’aval des urgences et un SMUR », ainsi que son « centre de diagnostic avec le service d’imagerie » (pour l’accueil des patients de secteur I). Une réflexion va également s’ouvrir pour créer à l’Hôtel-Dieu un pôle universitaire de santé publique.
Surtout, l’hôpital devrait accueillir l’ensemble des activités du siège de l’AP-HP, pour lequel travaillent 1 400 personnes, jusqu’à présent hébergées pour une très grande majorité d’entre elles avenue Victoria (face à l’Hôtel-de-Ville), mais aussi sur les sites de Saint-Martin, Miramion et Fossés-Saint-Marcel. Les quatre bâtiments ainsi libérés seront « valorisés », écrit Mireille Faugère, c’est-à-dire qu’ils feront l’objet d’opérations immobilières.
Le déménagement du siège pourrait être rapide puisque la directrice générale précise dans son message que « les premiers services administratifs » s’installeront « très prochainement dans les espaces disponibles à l’Hôtel-Dieu ». Pour le reste, les travaux nécessaires à l’adaptation de l’hôpital à ses nouvelles vocations se feront « progressivement sur la durée du plan stratégique » (qui a fixé les objectifs de l’AP-HP jusqu’en 2014).
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