Développement professionnel continu

Demande en hausse, financement en baisse

Publié le 09/03/2015
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L’année 2 014 aura été celle du véritable démarrage du DPC. « Nous avons été particulièrement actifs puisque l’ ODPC-DV/FFFCEDV-SFD, a proposé 23 programmes de DPC et formé 551 dermatologues », souligne la Dr Florence Corgibet, .

Les programmes développés par la fédération sont validés par un organisme spécifique : l’ODPC-Dermato-Vénéréologie (ODPC-DV), qui regroupe les quatre instances de la dermatologie (collège des enseignants en dermatologie de France (CEDEF), FFFCEDV, SFD et syndicat national des dermatologues vénéréologues (SNDV)). Actuellement présidé par le Pr Michel d’Incan, cet organisme propose de nombreux programmes. « Parmi les thèmes retenus en 2014, on peut citer la dermoscopie, la chirurgie, l’interprétation des examens biologiques les plus fréquents, les pathologies des muqueuses, la dermato pédiatrie, l’annonce des diagnostics graves… », indique la Dr Corgibet, en précisant que ces programmes de DPC se sont déroulés, entre autres, lors du congrès annuel de la fédération à Vittel. « C’est plus pratique pour les dermatologues mais nous faisons bien attention à ce que ces formations satellites respectent le cahier des charges et ne bénéficient d’aucun soutien de l’industrie. Elles sont aussi organisées dans des endroits séparés et bien identifiés », poursuit la Dr Corgibet en précisant que 8 programmes de DPC seront proposés lors des journées nationales provinciales de dermatologie (JNPD) de Montpellier. « D’autres programmes ont été déclinés, soit dans les associations locales de FMC soit à Paris. La SFD a également proposé des sessions DPC satellites lors des Journées dermatologiques de Paris (JDP) ».

Moins de programmes indemnisés ?

Mais aujourd’hui, une certaine incertitude règne sur les financements du DPC. « Il est fort possible qu’après une diminution du nombre autorisé de DPC (un seul par an et par professionnel de santé) décidée fin octobre 2014, les pouvoirs publics, à partir de fin mars 2015, revoient à la baisse les enveloppes accordées aux organismes de formation et à chaque médecin. Et il n’est pas exclu qu’il n’y ait plus à l’avenir qu’un programme obligatoire indemnisé de DPC sur trois ans alors qu’aujourd’hui, l’obligation est d’un DPC par an durant 5 ans », indique la Dr Corgibet.

D’après un entretien avec la Dr Florence Corgibet, Dijon

Antoine Dalat

Source : Bilan spécialistes