Les adhérents du SNOF vont recevoir cette semaine une affiche décrivant une situation « aussi simple que dramatique » : un ophtalmologiste partant à la retraite sur deux n’est pas remplacé. Pour le Syndicat national des ophtalmologistes de France, « cette situation, assumée par les autorités sanitaires, conduit à une disparition rapide de la population d’ophtalmologistes sur le territoire, et à une augmentation mécanique des délais d’attente ». Avec parfois des conséquences lourdes pour les patients qui ne sont pas traités à temps : malvoyance, cécité ou même décès.
Les orthoptistes en renfort
Le SNOF propose deux solutions pour tenter de remédier au problème. Tout d’abord favoriser le développement des délégations de tâches aux orthoptistes au sein des cabinets d’ophtalmologie. Ce système de coopération interprofessionnelle permet d’accueillir en moyenne 30 % de patients supplémentaires. Le syndicat propose en outre de doubler les flux de formation en ophtalmologie, en faisant passer le quota d’internes formés à l’ophtalmologie de 1,5 % à 3 % par an.
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