Les Journées françaises de radiologie, 2e Congrès mondial de radiologie par leur importance, sont l'occasion de faire le point sur les grands sujets scientifiques en évolution et sur les principales préoccupations relatives à l'exercice professionnel.
15 900 participants se sont ainsi donné rendez-vous, en provenance de toute la francophonie et rassemblant toutes les professions concernées par le secteur de l'imagerie : radiologues, administrateurs, industriels et manipulateurs auxquels se sont joints de nombreux collègues d'autres spécialités médicales ou chirurgicales. Ainsi, une grande attention a été portée sur le développement de toutes les techniques non invasives cardio-vasculaires, et au premier chef, l'exploration des coronaires par scanographie. Même si les performances de cette technique commencent à être correctement évaluées, reste à préciser la place du coroscanner dans la prise en charge des patients suspects ou atteints de maladie coronarienne. Ce qui est l'objet d'un PHRC soutenu par la Société française de radiologie et la Société française de cardiologie qui va débuter incessamment et impliquera de très nombreux centres français. Dans un autre ordre d'idée, l'imagerie du fœtus pour l'appréciation d'une grossesse et la recherche d'anomalies éventuelles ont fait l'objet d'un rapport du ministère de la Santé, notamment à la suite de l'affaire Perruche ; des séances d'enseignement organisées en association avec le Collège français d'échographie fœtale a permis de faire le point sur les critères de qualité et les critères radiologiques nécessaires à la réalisation de tous ces examens prénataux.
La téléradiologie, objet de tous les fantasmes, a également été traitée, afin de recadrer l'intérêt de cette nouvelle technologie en France : la profession estime que c'est essentiellement pour maintenir la continuité d'un service radiologique dans le cadre notamment de l'urgence que cette technique doit être utilisée. Naturellement, une telle utilisation requiert des critères techniques organisationnels de toute première importance.
De nombreuses autres questions intéressent également les radiologues : comment s'insérer dans la nouvelle organisation du cancer, quelle doit être la place de la coloscopie virtuelle dans nos pratiques, comment mieux reconnaître la radiologie interventionnelle ?
Les Journées françaises de radiologie et ce numéro spécial du « Quotidien du Médecin » dont il s'est inspiré tentent de répondre à toutes ces questions.
Secrétaire général de
la Société française de radiologie
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