Le gouvernement a débloqué une partie des crédits hospitaliers dits « MIGAC » qui avaient été gelés au début de 2011. L’enveloppe MIGAC finance les missions d’intérêt général et les aides à la contractualisation. Cent millions d’euros seront donc prochainement disponibles. Les hôpitaux publics comme les cliniques privées pourront en bénéficier. En théorie du moins, car les cliniques craignent que les Agences régionales de santé ne réservent ce coup de pouce financier au seul secteur public.
La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) rappelle que les hôpitaux publics, chaque année, récupèrent 99 % des crédits MIGAC (8,3 milliards d’euros en 2011, soit 11,4 % de l’ONDAM hospitalier). L’enveloppe MIGAC « doit être réduite afin de créer des marges de manœuvre pour les tarifs », insiste la FHP, qui aborde avec inquiétude les négociations visant à fixer les tarifs hospitaliers pour l’année 2012 (applicables au 1er mars). La FHP appelle à une « plus juste répartition des ressources » en psychiatrie, avec un OQN (objectif quantifié national) ajusté sur les coûts, et dans le secteur des soins de suite et réadaptation, à l’aide de tarifs revalorisés.
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