Le pionnier de la fécondation in vitro, le Britannique Robert Edwards est mort mercredi à Londres à 87 ans, 35 ans après la naissance du premier bébé-éprouvette et trois ans après avoir reçu le prix Nobel de médecine. Le biologiste, qui avait fait la Une de l'actualité le 25 juillet 1978, quand Louise Brown avait vu le jour, «est mort paisiblement dans son sommeil, après une longue maladie», a annoncé l'université de Cambridge où il était professeur émérite. En 2010, il était déjà trop faible pour aller recevoir en personne à Stockholm le Nobel de médecine qui récompensait, bien des années après, ses recherches menées conjointement avec le gynécologue Patrick Steptoe, lui-même décédé en 1988. Pendant longtemps, le professeur Edwards avait été «traité de fou», selon ses propres termes. «Personne ne voulait prendre de risques éthiques. Ils m'ont dit que les enfants ne seraient pas normaux», avait-il expliqué. La controverse était telle au moment de la naissance de Louise Brown que sa mère avait dû accoucher en secret pour échapper aux médias. Louise Brown, qui considérait le savant comme un «grand-père» et qui a elle-même eu un enfant par fécondation naturelle, l'avait «félicité personnellement» pour son Nobel. Depuis sa naissance, plus de quatre millions d'enfants ont été conçus grâce à cette technique.
Décès de Robert Edwards, père de la fécondation in vitro
Publié le 10/04/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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