« Depuis 29 ans, le Festival du cinéma américain de Deauville est une maison de création ouverte à tous les émois » : joli résumé pour un festival de rentrée (cette année du 5 au 14 septembre), qui sait allier séduction grand public et création indépendante.
C'est ainsi que l'on pourra découvrir en avant-première quelques-uns des succès à venir : en ouverture, « Hollywood Homicide », avec Harrison Ford, qui sera présent ; « la Vie et tout le reste », de Woody Allen, qui sera absent, comme d'habitude, mais pas son acteur principal, Jason Biggs, le héros des « American Pie », dont on verra aussi le troisième opus (« American Wedding ») ; « le Divorce », de James Ivory, avec Naomi Watts et Kate Hudson, également sur la côte normande ;« le Monde de Nemo », le dernier dessin animé Disney-Pixar ; « les Associés », de Ridley Scott ; ou encore, en clôture, « The In-Laws », avec Michael Douglas.
Côté cinéma indépendant, dix films seront en compétition, le jury étant présidé par Roman Polanski et réunissant les comédiens Claudia Cardinale, Nastassja Kinski, Ludivine Sagnier et Ben Kingsley, le directeur de la photo Pawel Edelman, le scénariste Jacques Fieschi, le compositeur Zbigniew Preisner et les réalisateurs Fernando Trueba et Tom Tykwer. Et neuf autres productions seront présentées dans la section Panorama, dont le documentaire de James Cameron « les Fantômes du Titanic », « Interview with the Assassin », de Neil Burger, ou « Alien le 8e passager » dans la version « director's cut » de Ridley Scott.
Le réalisateur aura droit à un hommage en plusieurs films, de même que James Ivory et Jessica Lange, dont on découvrira le dernier rôle (« Normal », de Jane Anderson). « Normal » est une production HBO, dont le président, Colin Callender, sera à Deauville pour un hommage en huit films qui racontent « le monde dans lequel nous vivons ».
Le festival propose aussi cette année une nouveauté, les Docs de l'oncle Sam, sélection de longs métrages documentaires. On verra notamment « Persona non grata », tourné par Oliver Stone en Israel et dans les territoires palestiniens.
Enfin, sans attendre le palmarès, deux prix seront remis : le prix Michel d'Ornano à Julie Bertuccelli et Bernard Renucci pour le scénario de « Depuis qu'Otar est parti », qu'a réalisé la première ; et le prix littéraire à l'Américain Douglas Kennedy pour son livre « Rien ne va plus » (Belfond).
Tél. 02.31.14.40.00, www.festival- .
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