Tendances
La Banque Woolwich s'est implantée en France en 1991 en demandant un statut de banque généraliste ;mais en fin de compte, elle s'est fait connaître des Français surtout comme établissement spécialisé dans le crédit immobilier. Reprise en juillet 2000 par la Banque Barclays, Woolswich a décidé aujourd'hui d'élargir son offre aux produits patrimoniaux. Elle propose dorénavant à ses clients les produits patrimoniaux Barclays mais aussi ceux d'une dizaine de prestataires extérieurs.
Taux de base revu à la baisse
Les Banques centrales américaines et européennes ayant décidé d'aider à la relance de l'économie en baissant leurs taux de refinancement, les grandes banques françaises viennent d'annoncer qu'elles suivent ce mouvement en réduisant leur taux de base bancaire (TBB) de 0,5 point en général. Ce taux, qui avait été relevé le 16 juillet dernier de 0,8 point revient donc de 7,1 % à 6,6 %. Il demeure encore élevé quand on sait que les OAT à 10 ans (obligations d'Etat) offrent actuellement des rendements de 4,79 % et cela pénalise les emprunteurs à court terme (crédits permaments, découverts...) qui n'ont pas les moyens de négocier.
Un nouveau prêt à taux zéro
A un an de la fin du prêt à taux zéro (PTZ) version 1995, la secrétaire d'Etat au Logement a décidé de tester une nouvelle formule de prêt à taux zéro pour qu'il devienne un outil de renouvellement urbain.
Les organismes de HLM ont été invités à vendre 1 000 logements neufs dans des quartiers considérés comme « attractifs » à des ménages dont le revenu annuel est inférieur au plafond de la première tranche des revenus éligibles au PTZ soit à 12 638 euros (82 901 F) majoré de 1 524 euros (10 000 F) par personne à charge. En contrepartie, l'organisme vendeur touchera une subvention forfaitaire de 10 700 euros (70 189 F) visant à gommer le surcoût qu'il aura à acquitter au niveau du foncier en raison de l'attractivité du quartier.
Dans un second temps, une nouvelle tranche de 1 000 logements sera mise en vente, mais cette fois dans des zones urbaine sensibles. Le montage financier sera le même, mais les populations visées seront cette fois celles qui sont éligibles aux tranches supérieures du PTZ. Reste à savoir si la mixité sociale en centre-ville souhaitée par le gouvernement sera effectivement réalisée par ce nouvel aménagement du PTZ.
A la recherche de la sécurité
Le premier bilan des comportements financiers des ménages français en 2001 dressé par l'Observatoire des marchés de l'épargne (OME) confirme la montée en puissance des placements sécuritaires. Les versements sur les contrats d'assurance-vie multisupports investis en actions reculent à nouveau au profit des contrats en francs ; mais la part de l'assurance-vie dans le patrimoine des ménages ne régresse pas. Elle devrait représenter encore 60 % des placements des ménages à la fin de l'année.
Quant aux placements à court terme, on assiste au retour en grâce du livret A, même si sa rémunération a tendance à s'effriter à la suite des baisses des taux directeurs décidés par les banques centrales, des superlivrets, des comptes à terme et des SICAV monétaires.
Mais pour l'OME, une fois la purge financière actuelle terminée, on devrait voir repartir vigoureusement les investissements mobiliers et immobiliers.
Baisse du nombre des redressements fiscaux
Selon le rapport annuel de la direction générale des Impôts (DGI), 45 608 vérifications de comptabilité ont donné lieu à 40 milliards de redressements en 2000 contre 40,6 milliards en 1999. Les contrôles sur pièces ont rapporté à l'Etat 21,5 milliards en 2000 contre 21,7 en 1999. Quant aux 4 925 examens de situation fiscale personnelle, ils ont permis à l'Etat de récupérer 3,1 milliards. Doit-on en conclure que les contribuables français font moins d'erreurs en rédigeant leurs déclarations ou qu'ils sont mieux conseillés ?
Abandon du tout-virtuel
Après ING et Consors, c'est au tour du dernier site encore en vie de crédit immobilier « meilleurtaux.com » de prolonger son offre virtuelle par une agence bien réelle. « MeilleurtauxConseil » est implanté dans le 17e arrondissement de Paris et permet un contact direct avec les emprunteurs qui souhaitent négocier un prêt immobilier. Cette société de courtage travaille avec ses propres partenaires bancaires (CCF, Crédit du Nord, Crédit Lyonnais) dans ses locaux avec ses salariés. Elle est rémunérée à la fois par les prêteurs et les emprunteurs auxquels elle facture environ 1 % des capitaux empruntés.
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