Facebook, tout comme d’autres réseaux sociaux, peut être utile pour cibler des interventions en santé publique, dès lors qu’on utilise le flux de données « de bonne valeur et de coût bas » qu’il fournit.
Une étude montre une corrélation entre les données sur les intérêts des utilisateurs de Facebook et les taux d’obésité. Si dans une aire géographique donnée les utilisateurs font état d’une vie active et saine, on constate un faible taux d’obésité, et inversement, expliquent Chunara, Brownstein et coll., qui ont analysé les « j’aime » (« like ») de leurs contacts et des contacts de ces derniers, dans deux banlieues proches de New York City. Ils ont croisé leurs relevés avec des données de santé publique du CDC et constaté la corrélation avec l’obésité.
D’où l’idée de ces auteurs d’un « géociblage » d’interventions en ligne visant à réduire le taux d’obésité. Avec la possibilité via les réseaux sociaux de surveiller les résultats.
PLoS ONE, en ligne le 24 avril 2013.
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